Bakin’ Donuts : un développement, en toute franchise

L’entreprise compiégnoise sera présente pour la première fois au Salon de la Franchise en mars prochain à Paris. Un rendez-vous qu’elle voit comme le vrai lancement de son développement. Si la première boutique pilote a été ouverte à Compiègne en 2021, l'enseigne s'est installée à Senlis et Chambly.

L’Oise compte désormais trois enseignes Bakin’Donuts à Compiègne, Chantilly et Senlis. (© Aletheia Press / B.Delabre)
L’Oise compte désormais trois enseignes Bakin’Donuts à Compiègne, Chantilly et Senlis. (© Aletheia Press / B.Delabre)

Voir grand, tout de suite. Voilà comment l’entreprise familiale Bakin’Donuts s’est lancée dans le marché de la food, il y a maintenant trois ans. Le concept, Audrey Chani, présidente de Bakin’Donuts, et ses proches (sept personnes au total) sont allés le chercher aux États-Unis. Là-bas, le donut est la pâtisserie la plus consommée.

Et pourtant en France, le beignet en anneau glacé ou fourré, peine à faire… son trou. « Nous ne voulions pas simplement importer le donut en France, mais être différenciant, en proposant une expérience gustative, commente-t-on dans la franchise. Alors nous avons choisi de décliner les classiques de la pâtisserie française en donuts. » Paris-Brest, tropézienne, citron meringué… De quoi flatter le palais (et le chauvinisme) français.

40 recettes et une centrale d’achats

Et tout de suite, Bakin’Donuts a imaginé aller vers un système de franchise, plutôt que de se diriger vers un magasin unique. Un des membres de l’équipe qui pilote le projet explique : « on ne pouvait pas mettre un pâtissier dans chaque point de vente. Il nous a donc fallu créer des recettes qui soient faciles et rapides à dupliquer. Et puis nous avons étoffé la gamme pour qu’il y en ait pour tous les goûts et toutes les bourses. » Une pâtissière travaille sur cette question et standardise les recettes. Le pain à donuts est même pensé pour assumer une déclinaison sucrée comme salée.

Pour gérer le sourcing, l’entreprise crée même sa propre centrale d’achats : la Bakin’Donuts Corporation. « Nous voulions acheter en grand, parce que nous voyons en grand », souffle le proche d’Audrey Chani. La centrale fournit donc les « beignets », mais aussi tous les autres ingrédients et même les outils, dont certains ont été développés spécifiquement pour l’entreprise.

2024 : année du développement

Avec cette quarantaine de recettes, le support de la centrale d’achats, et même des outils de formation et de gestion - un progiciel qui gère les stocks et qui fournit des statistiques de ventes est intégré à la caisse enregistreuse -, le franchisé a en main les clés pour construire son propre équilibre. « 70% des recettes sont réalisables par n’importe lequel de nos franchisés après seulement deux semaines de formation », insiste-t-on chez le franchiseur. Et si l’entreprise apporte des conseils en matière de marchandising, elle recherche des franchisés imaginatifs et éprouvés aux techniques commerciales.

Bakin’Donuts propose à ses franchisés 40 recettes de donuts sucrés et salés. (© Aletheia Press / B.Delabre)

Déjà cinq établissements franchisés ont été installés, en plus de l’établissement pilote de Compiègne ouvert en 2021. Le premier à Rouen en octobre 2021, puis à St Malo, à Deauville, et désormais à Chantilly et à Senlis. « Jusqu’ici, le facteur limitant, c’était l’approvisionnement. Aujourd’hui, avec notre centrale d’achats et le transporteur, nous sommes prêts à ouvrir partout en France, assure l’entreprise. Et même à l’étranger, dans les pays frontaliers. » 2024 pourrait donc être l’année du développement pour Bakin’Donuts : et cela passe par le Salon de la Franchise (du 16 au 18 mars à Paris).