Boucherie Saint-Fuscien, la qualité au service du goût

Stéphane Wiotte a débuté comme apprenti dès l'âge de 15 ans. Il gère aujourd'hui trois boucheries à Amiens avec le même amour du travail bien fait qu'à ses débuts. L'entrepreneur nous donne la recette de cette réussite.

Stéphane et Louis Wiotte, deux générations de bouchers unies par la même passion.
Stéphane et Louis Wiotte, deux générations de bouchers unies par la même passion.
Stéphane et Louis Wiotte, deux générations de bouchers unies par la même passion.

Stéphane et Louis Wiotte, deux générations de bouchers unies par la même passion.

Chez les Wiotte, la boucherie, c’est une affaire de famille. « Mon père et mon grand-père étaient également bouchers, à Amiens, mais pour la viande chevaline », révèle Stéphane Wiotte. Ce passionné a perpétué la tradition, en lui donnant un nouveau souffle.

En 1991, l’entrepreneur inaugure son premier établissement aux Halles d’Amiens. Onze ans plus tard, c’est la boucherie du Beffroi qui s’ouvre dans la capitale de la Somme. Enfin, « nous avons lancé la boucherie Saint-Fuscien, il y a deux ans, en gardant la démarche de mêler tradition et modernité », explique le chef d’entreprise. En effet, avec l’aide de son épouse Caroline, le boucher adopte pour ses établissements et ses équipes un look original, mêlant ancien et contemporain. Dépoussiérer son métier n’est pas l’unique objectif de Stéphane Wiotte, comme il le souligne : « Nous voulons casser l’image élitiste en proposant des produits compétitifs. »

Produits accessibles et atypiques

En déboursant seulement cinq euros pour cinq tranches de jambon à l’os ou cinq steaks hachés Aubrac Label Rouge, la clientèle accède à une excellente qualité de produit. Ce choix est clairement revendiqué par Stéphane Wiotte : « Nous ne voulons pas matraquer les gens mais montrer que ce que nous proposons est abordable. »

Des produits classiques de qualité qui peuvent donner envie à la clientèle de découvrir des mets atypiques. Depuis cette année, la boucherie Saint-Fuscien propose une cave à maturation pour d’excellentes pièces de viande. « Nous vendons également, de manière ponctuelle, du Wagyu, le fameux bTmuf de Kobé, une rareté en France », confie l’entrepreneur, rajoutant que « c’est un véritable plaisir pour l’artisan de travailler ces produits exceptionnels, dont il faut connaître l’histoire. »

Au service du client

L’échange avec le client est essentiel pour faire connaître le produit et ses qualités. Nouer ce dialogue fructueux, véritable valeur ajoutée de l’artisan par rapport à la grande distribution, fait partie intégrante de la formation du personnel. Les trois établissements regroupent 12 personnes, dont un nouvel apprenti de 15 ans : Louis Wiotte, fils de Caroline et de Stéphane. « Nous envisageons de recruter encore trois ou quatre personnes en juillet », confie ce dernier, très attaché à l’intégration des apprentis à long terme dans sa structure.

Particulièrement actives, les trois boucheries proposent les mêmes produits Label rouge. Au moins un établissement sur trois reste ouvert, y compris l’été, pour faire la part belle en période estivale à d’autres spécialités : les brochettes et grillades.

Titulaire de nombreuses récompenses, Stéphane Wiotte sait satisfaire sa clientèle de gastronomes.

Il faut mélanger beaucoup de passion et d’amour des produits avec une pincée d’originalité et une touche de modernité pour s’approcher de la recette du succès de ce boucher 100% picard !