Clôture du Mois de la création et de la reprise d’entreprise

La clôture de la 12e édition du Mois de la création et de la reprise d’entreprise a permis de valoriser le parcours de trois binômes d’entrepreneurs. L’occasion de mettre en valeur des parcours différents, des prises de risques, mais aussi des rencontres qui ont permis la transmission de savoirs et d’expériences.

Bernard Capron, président d’Initiative Somme, aux côtés des six entrepreneurs témoins.
Bernard Capron, président d’Initiative Somme, aux côtés des six entrepreneurs témoins.
Bernard Capron, président d’Initiative Somme, aux côtés des six entrepreneurs témoins.

Bernard Capron, président d’Initiative Somme, aux côtés des six entrepreneurs témoins.

Organisée dans les locaux de l’UPJV, la soirée de clôture de la 12e édition du Mois de la création et de la reprise d’entreprise s’est déroulée devant des étudiants, des élus, ainsi que des acteurs de l’accompagnement à la création d’entreprise, tous venus écouter les témoignages de trois binômes d’entrepreneurs. En 2015, 3 000 entreprises ont été créées dans la Somme et 25% d’entre elles sont dirigées par des chefs d’entreprise de moins de 30 ans.

Se lancer dans l’aventure

« J’avais envie de travailler pour moi, de créer ma propre activité », explique Clément Desanghere, 24 ans. Couvreur de formation, Clément Desanghere commence à travailler à l’âge de 16 ans. À 20 ans, il devient auto-entrepreneur. Souhaitant développer son activité et faire évoluer son statut juridique, il se rapproche de Gonzague Lequeux, 44 ans, chauffagiste et dirigeant de Sommetech.

« Je cherchais un couvreur à qui je pouvais sous-traiter des chantiers », se souvient ce dernier. La rencontre entre les deux entrepreneurs se mue en par- tenariat et, en avril 2015, ils lancent Métropole couverture à Ailly-sur-Noye. « Il y a une vraie complémentarité entre nous : Gonzague a un rôle de mentor, il me guide et m’accompagne. Pour une première expérience en tant que chef d’entreprise, c’est très précieux », souligne Clément Desanghere qui possède 80% de la SARL.

C’est également le partage d’expériences qui a guidé le parcours de Jeanne Lanvin, 24 ans, ingénieur de formation. Après ses études et une première expérience en tant que salariée, elle décide de reprendre l’entreprise familiale implantée à Eppeville, jusqu’ici dirigée par Charles Lanvin, 65 ans. « J’avais envie de renouveau, de reprendre l’entreprise et de faire évoluer l’activité de traitement des déchets en proposant de les valoriser. L’énergie à partir de ces déchets est un marché très porteur », note la jeune femme, dirigeante de Sovalene. « Nous avons toujours exploré de nouveaux secteurs, nous avons vécu cette expérience comme un passage de relais. Il a fallu trouver le bon rythme, la bonne organisation pour l’entreprise et assurer la pérennisation de celle-ci. C’est l’avenir qui s’installe à présent », confie Charles Lanvin.

Une question de rencontre

Permettre à un jeune entrepreneur de se lancer, le guider et l’accompagner. C’est à partir de cette envie que Nicolas Duhamel, 57 ans, multi-créateur, a aidé Benoit Asselin, 33 ans, à devenir chef d’entreprise. Passionné d’informatique, le jeune homme travaillait sur un projet de site de vente en ligne à destination des pharmacies depuis six mois lorsqu’il a rencontré Nicolas Duhamel.

« J’ai tout de suite été intrigué par Benoit. C’est un très bon technicien et il sait vraiment de quoi il parle », se remémore le chef d’entreprise. « Cette rencontre s’est faite au bon moment. Seul, c’était compliqué de monter ce projet, je ne suis pas un bon commercial. Il y a eu tout de suite une osmose entre nous et nous avons décidé de mutualiser nos compétences », explique Benoit Asselin. En juin 2015, les deux dirigeants ont lancé “161”, une structure qui a pour objectif de développer des applications dans le domaine pharmaceutique, dont le fameux site apotekisto.fr.