La région annonce de bonnes nouvelles pour le canal Seine Nord Europe

De g. à d. : Le président du Pays Neslois, le vice-président de Région Gérald Darmanin et le député Stéphane Demilly sont allés sur le terrain voir l’implantation des projets.
De g. à d. : Le président du Pays Neslois, le vice-président de Région Gérald Darmanin et le député Stéphane Demilly sont allés sur le terrain voir l’implantation des projets.

De g. à d. : Le président du Pays Neslois, le vice-président de Région Gérald Darmanin et le député Stéphane Demilly sont allés sur le terrain voir l’implantation des projets.

Gérald Darmanin, vice-président de la Région Hauts-de-France en charge des transports est venu à Nesle à la rencontre des élus. Des bonnes nouvelles pour la réalisation du canal Seine Nord puisque 2016 sera l’année décisive. « Pourquoi pas le premier coup de pelle en 2017 par le Président de la République avant les élections présidentielles ? », a souligné le viceprésident.

C’est cette année ou jamais que le canal à grand gabarit se fera », a annoncé le vice-président de la région Hauts-de-France Gérald Darmanin, le 18 mars à Nesle. Il a également annoncé que l’Europe participera à hauteur de 1,8 milliard d’euros et l’État à hauteur d’un milliard d’euros. Les collectivités territoriales débloqueront un million d’euros et la Région 302 millions d’euros. « Il reste 700 millions d’euros à trouver. La Région négocie avec la Caisse des dépôts et la Banque centrale européenne », a expliqué le vice-président des Hauts-de-France. Le conseil régional va créer la société de projet du canal début mai avec une mise en place d’un directoire, d’un conseil de surveillance et d’un comité stratégique.

Une rencontre sur le terrain Cette rencontre entre le vice-président de Région a débuté sur le terrain. Le président de la communauté de communes André Salomé ainsi que le député Stéphane Demilly, deux ardents défenseurs de ce projet titanesque, ont présenté le lieu d’installation de la future plateforme multimodale, projet d’initiative locale et la desserte ferroviaire (ligne Dijon/ le Havre). « Il est donc impératif de démarrer la création de la desserte ferroviaire de la plate-forme de Nesle au plus vite pour qu’elle soit opérationnelle en 2020 ; c’est d’ailleurs l’un des objets de la réunion de ce jour », a souligné André Salomé. Plusieurs entreprises ont déjà contacté le pays Neslois car elles ont besoin d’acheminer des matériaux pour la construction du canal par train complet. Le coût de cette desserte ferroviaire est estimé à 32 millions d’euros. Le coût opérationnel de cette plateforme multimodale du canal Seine-Nord est estimé à 26 millions d’euros.

Une base de tourisme nautique D’autres équipements liés au canal Seine Nord Europe sont prévus sur le Pays Neslois. L’installation d’une base nautique à Saint-Christ-Briost (située entre Péronne et Nesle) est prévue avec la création d’un pôle touristique de deux hectares installé autour de la future halte nautique de SaintChrist-Briost. Le Pays Neslois prévoit d’ajouter trois hectares afin d’accueillir un opérateur privé pour les activités de pêche, de sports aquatiques, hébergement et restauration. Cette base nautique avec une halte fluviale est estimée à 3 millions d’euros. Après la phase de chantier, 1 000 emplois devraient être créés à l’horizon 2030 avec des emplois directs générés par les entreprises venues s’installées et les emplois indirects liés au transport, la maintenance et les services. Il faut ajouter à cela les emplois induits générés par l’activité du canal tels que la restauration, l’hôtellerie et les commerces. Cette visite a donc été l’occasion de rappeler au numéro deux de la région Hauts-de-France que le Pays Neslois ne cesse de s’impliquer dans ce projet et souhaite un partenariat efficace avec la grande région.

Françoise DAMIENS