Le ministre valide le projet du TGV Picardie-Roissy

En visite à Amiens le 30 avril, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, a dévoilé le tracé retenu pour la réalisation du barreau ferroviaire Picardie-Roissy. La mise en service est prévue pour 2020.

Frédéric Cuvillier a annoncé la mise en service du barreau ferroviaire Picardie-Roissy pour 2020.
Frédéric Cuvillier a annoncé la mise en service du barreau ferroviaire Picardie-Roissy pour 2020.

 

Frédéric Cuvillier a annoncé la mise en service du barreau ferroviaire Picardie-Roissy pour 2020.

Frédéric Cuvillier a annoncé la mise en service du barreau ferroviaire Picardie-Roissy pour 2020.

Frédéric Cuvillier a profité d’une visite à Amiens le 30 avril pour révéler le tracé retenu pour la future liaison TGV Picardie-Roissy. Ce barreau ferroviaire, long de 7 km environ, reliera la ligne classique Paris-Creil-Amiens à la LGV d’interconnexion ouest de l’Ile-de-France à Roissy. A l’horizon 2020, les Picards seront donc connectés au réseau à grande vitesse sans devoir passer par le centre de Paris. Les villes de Lyon, Marseille, Strasbourg, Nantes ou Bordeaux seront accessibles depuis la Picardie. Amiens ne sera plus qu’à 20 minutes de Creil et à moins d’une heure de Roissy. Le barreau permettra également de faire circuler des TER pour des déplacements domicile – travail entre la Picardie et le pôle d’emplois que représente Roissy.

Développer les territoires

« La réalité économique n’a de sens que si elle est accompagnée de modes de transports », a déclaré le ministre des Transports aux élus venus l’écouter en nombre. Claude Gewerc, président du conseil régional (PS), n’a pas caché son enthousiasme : « La connexion de la Picardie au réseau à grande vitesse est un enjeu de développement majeur : pour favoriser notre insertion dans le Nord-Ouest européen, pour accroître notre attractivité et pour contribuer au développement de nos territoires. » Jean-Claude Villemain est celui qui se réjouit le plus de ce projet : « J’assimile la concrétisation de ce projet à l’arrivée du chemin de fer à Creil en 1844. Je vous dis merci, Monsieur le ministre. » Le maire de Creil (PS), pense que le barreau Picardie-Roissy peut-être une réponse à la crise économique : « Cela va apporter du travail pour les nombreuses années à venir ».

300 millions d’euros

Le projet, dont le coût est estimé à environ 300 millions d’euros, sera examiné par la commission Mobilité 21. Cette commission est chargée de réexaminer le projet de schéma national des infrastructures de transport, élaboré par le précédent gouvernement et totalisant 245 milliards d’euros d’investissement sur 20 ans sans que les financements nécessaires n’aient été anticipés. Les conclusions de la commission sont attendues d’ici au mois de juin. Frédéric Cuvillier s’est déclaré confiant sur le fait que la commission saura prendre en compte les atouts du projet : « Je ne veux pas marcher sur les plate-bandes de la commission Mobilité 21, mais il y a des évidences qui s’imposent et c’est le cas de barreau Picardie-Roissy »