Print 60, une entreprise familiale qui va de l’avant

Print 60, une entreprise familiale qui va de l’avant

Jean-Christophe Masson a décidé de rejoindre en 2005 Print 60, l’entreprise familiale fondée par son père en 1981. Il en prend la direction en 2011, et déplace les locaux en 2016, pour s’installer à Saint-Crépin.

La communication visuelle, cœur de métier de Print 60, est un service très local (80% de ses débouchés sont en Hauts-de-France et en région parisienne) qui s’adresse aux commerçants, artisans, PME-PMI, administrations et hôpitaux. « Ce métier consiste à créer et à imprimer des décorations de véhicules ou des enseignes », indique Jean-Christophe Masson. Depuis une quinzaine d’années, la société offre un service de communication industrielle sur l’ensemble du territoire et dans quelques pays d’Europe (Belgique, Suisse, Espagne et Portugal). « Nous fabriquons et imprimons des tableaux planning magnétiques Velleda pour l’industrie dans le but de faciliter les opérations sur machine. Nous faisons aussi des panneaux suspendus pour la signalétique intérieure et extérieure d’industries », précise le gérant. Airbus hélicoptère, Monoprix et depuis peu la SNCF sont référencés parmi ses clients.

Des étapes d’évolution successives

À sa création, l’activité se résumait à de l’impression sérigraphique sur T.Shirts. En 1990, à l’occasion du premier déménagement dans un local de 300 m², « nous en avons profité pour intégrer le numérique dans nos services et recruter trois personnes », souligne Jean-Christophe Masson. En 2005, l’entreprise poursuit son développement en déménageant dans de nouveaux locaux de 600 m² qui permettent l’accueil « de trois machines qui tournent douze heures par jour et d’une fraiseuse numérique pour l’impression numérique image. Au même moment, dix personnes sont recrutées, moi y compris », déclare le chef d’entreprise. Enfin, en 2016, l’entreprise s’installe à Saint-Crépin dans un édifice de 1 200 m² et s’équipe d’une machine à impression UV à plat qui « permet de gagner deux à trois étapes dans le processus ».

Cibler l’industrie

En 2016, le chiffre d’affaires, stable, s’établit à 1,5 million d’euros. Il se répartit équitablement entre la communication visuelle et la communication industrielle que le gérant souhaite développer, car il s’agit d’une niche peu concurrentielle. Grâce à son ancienneté, sa flexibilité, sa réactivité et à la fidélité de sa clientèle Print 60 arrive à se distinguer. « On traite entre 800 et 1 000 clients par an », souligne Jean-Christophe Masson. Pour accroître son portefeuille de clients, l’entreprise participe à deux ou trois salons par an. Et pour rester compétitive, elle renouvelle régulièrement (tous les deux à trois ans) ses équipements et acquiert de nouveaux produits. Enfin, Print 60 devrait obtenir l’agrément “Imprim’vert” d’ici à la fin de l’année. « Une demande de nos clients industriels qui sont très regardants quant à la certification de produits faiblement nocifs », indique le dirigeant.