Un premier Tour de France de l’innovation

Jean-Louis Bilouette, président d’InnovENT-e, est à l’origine de ce projet « qui a innové sur tous les plans ».
Jean-Louis Bilouette, président d’InnovENT-e, est à l’origine de ce projet « qui a innové sur tous les plans ».

Saint-Quentin
a accueilli la 35e étape du premier Tour de France de l’innovation porté par
l’institut InnovENT-e. Cette rencontre fut l’occasion d’une première synthèse
des échanges autour de l’innovation et des PME-PMI avant un prochain livre
blanc.

Trente-cinq étapes organisées dans des villes
moyennes, plus de 1 400 participants, la première édition du Tour de France de
l’innovation s’annonce déjà comme une réussite en termes de participation. Le
défi était pourtant loin d’être gagné à en croire les témoignages des
intervenants invités lors de la soirée de clôture organisée le 7 octobre
dernier dans les locaux de la CCI de Saint-Quentin. Le projet présenté par
Jean-Louis Bilouette, président d’InnovENT-e, a pourtant séduit bon nombre de
dirigeants d’entreprises et d’universitaires qui ont accepté de le suivre.

« Enclencher une culture de l’innovation »

Lors de cette soirée de clôture, Stéphanie Petit et
Alain Storck d’InnovENT-e ont présenté « une première synthèse, un certain
nombre de points saillants » recueillis lors des débats avant la sortie
annoncée d’un livre blanc d’ici à la fin de l’année. « L’objectif de ce premier
Tour de France », a exposé Alain Storck en préambule « était d’écouter les dirigeants de PME-PMI mais aussi de tenter, à
partir de ce qui a été dit, d’essayer d’apporter des éléments de réponse
».
Des échanges, il est notamment ressorti que l’innovation est « un facteur de développement économique de
l’entreprise
» qui permet de répondre au marché national mais aussi
international. « L’innovation est un
outil de reconnaissance et de communication. L’innovation permet de se
démarquer, de se différencier, de se montrer
», a ajouté encore Stéphanie
Petit dans son exposé centré sur les aspects positifs.

Une approche
territoriale

Alain Storck a présenté un certain nombre de freins
identifiés : « La complexité de
l’écosystème, la solitude du dirigeant de PME-PMI, la question des compétences

». Enfin, dernier angle abordé, l’innovation comme « facteur de développement du territoire ». Le lien entre les écoles,
les universités et les entreprises ont été évoqués à différents niveaux. « L’ouverture » est revenue à plusieurs
reprises dans les échanges, ainsi pour M’Hamed Drissi, directeur de l’INSA
Rennes, « elle crée déjà la rencontre et
de la rencontre naissent des projets, souvent innovants
». Frédrique
Macarez, maire de Saint-Quentin, a présenté l’action menée sur la ville pour
faire entrer la culture d’entreprise dans les écoles et travailler avec les
plus jeunes sur la connaissance des métiers : « Sur les sujets d’innovation nous avons envie d’être actifs ».
Arnaud Riquier, directeur de l’innovation et de la performance industrielle des
Hauts-deFrance, a réaffirmé : « Le lien
entre innovation et territoire est essentiel, pour la Région, l’innovation part
du territoire et finit là également.
»