A Mers, les jeux sont faits

Après vingt-ans d’absence, un casino, le septième, vient d’ouvrir dans la station balnéaire de la côte picarde. Pour le moment, il est abrité dans le bowling. Mais en 2014, il se situera à côté dans une extension. Une cinquantaine d’emplois sont prévus.

Le casino compte 50 machines à sous.
Le casino compte 50 machines à sous.

 

Le casino compte 50 machines à sous.

Le casino compte 50 machines à sous.

1987, le casino de Mers-les-Bains, situé sur le front de mer, ferme. Il n’est plus rentable. 7 septembre 2012, il ouvre dans le bowling de 14 pistes de billard. Le premier jour, près de 800 personnes se sont pressées pour jouer aux 50 machines à sous, à la table de black jack et à la table texas hold’em poker, qui ont pris la place des billards. 27 000 euros de gains ont été distribués dont le plus gros, 1 500 euros à une machine à sous. La renaissance du casino s’enrichie de l’aménagement d’une brasserie d’une trentaine de places.

Surpris
« Nous avons vraiment été surpris par l’affluence, explique Stéphanie Guivarch, qui tient les deux établissements avec son mari Sébastien. Certains clients ont fait 200 – 300 km. Ils ont dormi dans l’hôtel situé en face. Beaucoup voulaient être les premiers… » Le couple a été le seul à répondre à l’appel d’offres de la mairie. L’ouverture du casino est ressenti comme un « aboutissement. Le père de Sébastien a tenu le casino du Tréport. Mon mari voulait revenir aux jeux. Ça lui manquait. C’est vraiment son truc… »
Seul, le bowling n’occupait que dix personnes. L’ouverture du casino a fait passer les effectifs à une trentaine de salariés pour le moment. Pour le moment, car une extension de 1 400 m² du bowling, qui s’étend pour le moment à 1 700 m², est prévue dès le début d’année. Elle devrait être achevée au printemps 2014. Le casino, qui aura pour thème Paris et le quartier de Montmartre, pourrait alors compter jusqu’à une cinquantaine de salariés et 75 machines à sous. Un restaurant de 150 places complètera l’ensemble.

Manne financière
Pour la municipalité de Mers-les-Bains, qui a accordé une délégation de service public pour vingt ans, le casino devrait représenter une véritable manne financière. Elle espère percevoir chaque année 500 000 euros de taxes.
Avec l’ouverture du casino de Mers, l’offre se diversifie sur la côte picarde. La clientèle se pressait dans ceux du Tréport, voisin, et de Cayeux-sur-Mer, qui voient d’un mauvais oeil son arrivée. A la mi 2013, un autre casino va revoir le jour celui de Fort- Mahon : « Nous espérons que la concurrence va faire bouger les choses, confie Stéphanie Guivarch. Chacun fera des efforts et, au final, ce sera la clientèle qui sera gagnante. Par exemple, nous avons prévu d’organiser des animations tous les samedis telles des concerts, de la magie, des spectacles de chippendales…»