Anne-Marie Escoffier présente le pacte de confiance aux élus

Le 14 octobre, la ministre déléguée chargée de la décentralisation, Anne-Marie Escoffier, s'est rendue au conseil général de la Somme pour présenter le pacte de confiance et de responsabilité et sa traduction dans la loi de finances pour 2014.

Pour Anne-Marie Escoffier, l'Etat et les collectivités doivent « agir ensemble, dans la complémentarité, jamais dans la concurrence. »
Pour Anne-Marie Escoffier, l'Etat et les collectivités doivent « agir ensemble, dans la complémentarité, jamais dans la concurrence. »

 

Pour Anne-Marie Escoffier, l'Etat et les collectivités doivent « agir ensemble, dans la complémentarité, jamais dans la concurrence. »

Pour Anne-Marie Escoffier, l'Etat et les collectivités doivent « agir ensemble, dans la complémentarité, jamais dans la concurrence. »

La rencontre a eu lieu dans l’hémicycle du conseil général de la Somme, à l’hôtel des Feuillants. Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée chargée de la décentralisation, est venue le 14 octobre pour présenter aux élus le pacte de confiance et de responsabilité ainsi que sa traduction dans la loi de finances pour 2014.

Confiance, égalité, transparence
« Pour la première fois depuis 1982, l’Etat et les collectivités marchent de concert, ensemble. Leur rôle se résume en un verbe : servir », a déclaré Anne- Marie Escoffier avant de décliner les trois axes du pacte de confiance et de responsabilité. Le premier étant la confiance : « Elle doit permettre davantage de cohérence entre les différents niveaux que sont les régions, les départements et les communes. On parle souvent de “mille-feuilles administratif”, je ne veux plus jamais entendre ces mots. » Pas question de revenir pour autant sur les grands domaines d’intervention de chacun. « Nous avons imaginé la création d’un haut conseil des territoires, qui sera un lieu de dialogue entre l’Etat et les collectivités, et qui sera présidé par le Premier ministre. » Le second volet du plan prévoit plus d’égalité entre les territoires grâce à des pôles de développement et d’équilibre des territoires. Enfin, la ministre a évoqué la volonté du gouvernement de parvenir à davantage de transparence, « avec un relief particulier en matière financière ». Les collectivités devront donc « participer au redressement de la France en faisant des efforts proportionnés à leurs recettes. »

Une rallonge de 2,9 M€
Christian Manable, président du conseil général de la Somme, a remercié la ministre « d’avoir choisi le département de la Somme pour présenter cette prise en main par le gouvernement de la question des collectivités locales et en particulier de la situation difficile des départements ». Anne-Marie Escoffier, s’est quant à elle réjouie de ce « grand moment de retrouvailles avec la Picardie », où elle a exercé ses précédentes fonctions pendant près de quinze ans. « Cela me permet de connaître les facettes de l’académie, et d’apprécier les difficultés, mais aussi les enjeux et les forces de ce territoire. » Le département de la Somme, tout comme 22 autres, a dû réclamer à l’Etat plus de moyens financiers en 2013 pour faire face à la hausse des allocations de solidarité due à la crise. De 5,8 M€ en 2013, le budget est passé à 8,7 M€, soit une rallonge de 2,9 M€.