Débuts festifs pour les travaux de la citadelle d’Amiens

La première phase des travaux de la citadelle d’Amiens a été lancée le 20 juin, dans une ambiance de fête et avec les amiénois. Ceux-ci devraient être terminée en 2015 pour la rentrée universitaire.

La compagnie Transe Express a animé la visite.
La compagnie Transe Express a animé la visite.

 

Renzo Piano a présenté la future citadelle aux amiénois.

Renzo Piano a présenté la future citadelle aux amiénois.

En septembre 2015, ce sont entre 4 000 et 5 000 étudiants qui devront se rendre à la citadelle d’Amiens pour la rentrée universitaire. Les unités de formation et de recherche (UFR) de lettres, d’histoiregéographie, de langues de l’université Picardie Jules-Verne (UPJV), ainsi que l’école supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) y prendront place. Le lancement de la première phase des travaux de la nouvelle Citadelle a eu lieu le 20 juin en présence de l’architecte qui l’a imaginé, Renzo Piano. Un lancement ouvert aux amiénois qui s’est voulu à la fois festif, officiel et symbolique. Festif puisque Amiens Métropole avait fait appel à la Compagnie Transe Express pour l’animer. Trois poupées géantes et une vingtaine de tambours ont défilé depuis le quartier Nord, pour ce diriger vers la porte situé sur l’avenue du Général-de-Gaulle, qui va être détruire. Ce spectacle qui s’inscrivait également dans le lancement de la Fête dans la Ville.

La compagnie Transe Express a animé la visite.

La compagnie Transe Express a animé la visite.

Officiel avec la présence des différents acteurs et financeurs du projet. La première phase coûte 106 M€. Un coût partagé par le conseil régional de Picardie (40 M€), représenté par son vice-président chargé de la formation professionnelle, Didier Cardon, Amiens Métropole (35 M€), représenté par son président, Gilles Demailly, l’Etat (26 M€), représenté par le préfet de région, Jean-François Cordet et le conseil général de la Somme (5M€), représenté par son président Christian Manable. Le monde universitaire et de l’éducation était présent avec Michel Brazier président de l’UPJV, et Bernard Beigner, recteur de l’académie d’Amiens et chancelier des universités. Et symbolique, puisque les différents intervenants ont évoqué une « prise de la citadelle », par les amiénois, mais aussi pour le savoir et la connaissance. « La citadelle vous appartient, prenez-là », dira d’ailleurs Gilles Demailly. « Elle va se transformer en une forteresse de l’humanité », déclare Bernard Beigner. L’ouverture des portes a été symbolisée par une fausse explosion projetant une multitude de pages de livres. Les amiénois ont ensuite été invités à visiter le site en compagnie de Renzo Piano, et au son des tambours de Transe Express. « Ce sera un lieu magnifique », assure l’architecte. Pour la réalisation des travaux, Amiens Métropole a identifié 43 lots. A ce jour, pour 6 d’entre eux, le nom des entreprises est connu et 4 ont été attribués à des entreprises picardes. Le groupement Groupement Coffely Axima Missenard Claidières en a obtenu 2 (chauffage, ventilation, désenfumage ainsi que plomberie sanitaire). L’entreprise Léon Grosse a obtenu le lot Gros oeuvre, structure métallique, étanchéité. Et l’entreprise Démolition picarde a déjà terminé sa prestation qui était la mise à nu, la démolition, le désamiantage. La plupart des lots font l’objet d’une clause sociale. 10 % des heures travaillées doivent comprendre de l’insertion prévisionnelle qui peut être réalisé par des contrats de professionnalisation, de l’interim, de la soustraitence ou encore par le biais de structures d’insertion.