Des commerçants toujours passionnés par leur métier

La première soirée "Passion commerce" s’est tenue le 26 novembre à la CCI de l’Aisne. Plus de 250 commerçants de tout le département s’y sont rendus. Une cinquantaine d’interlocuteurs ont répondu à leurs questions au cours d’ateliers pratiques et de conférences télévisées.

Les conférences télévisées seront disponibles sur le site de la web TV Saint-Quentin TV.
Les conférences télévisées seront disponibles sur le site de la web TV Saint-Quentin TV.

 

Les conférences télévisées seront disponibles sur le site de la web TV Saint-Quentin TV.

Les conférences télévisées seront disponibles sur le site de la web TV Saint-Quentin TV.

La soirée a été découpée en tranches d’une demi-heure. Il s’agissait d’offrir aux participants un maximum de réponses aux questions les plus complexes qu’ils pouvaient se poser en ces temps de crise. Mais le but était aussi de montrer qu’il ne fallait pas baisser les bras : l’une des premières conférences télévisées de cette première soirée “Passion commerce” avait d’ailleurs pour titre “Comment réagir dans un contexte économique et commercial difficile ?”. En trente minutes, Jean-Luc Pinson, directeur de la prospective et du développement du Cefac (centre d’études et de formation des assistants techniques), a donné quelques pistes devant une salle comble, composée de commerçants axonais demandeurs d’aide et de solutions pour ne pas sombrer dans le marasme. « La question est comment perdurer. Il ne faut pas baisser les bras et essayer de trouver des niches », a expliqué Dominique Chopin, responsable d’un commerce de vente de vêtements à Château-Thierry.

Optimisme indispensable
La crise était tout de même bien présente à l’esprit des 250 participants, commerçants ou membres de la grande distribution, présents à la CCI à Saint-Quentin. « Le commerce ne va pas très bien, mais il faut garder la tête froide et transmettre son optimisme aux autres », a poursuivi le commerçant du sud de l’Aisne. Dominique Chopin n’a pas hésité à s’orienter vers la vente de vêtements professionnels et de prêt-à-porter pour les personnes âgées afin de pérenniser son activité. L’optimisme reste indispensable, surtout lorsqu’il s’agit de conserver les trois employées qui travaillent à ses côtés. L’une d’elles a confié : « On vient voir comment sauvegarder notre emploi. » Chez les salariés, l’ambiance est forcément au travail. D’autres commerçants sont venus chercher des réponses plus précises sur des sujets importants pour leur évolution. C’était le cas de Bernard Hainaut. hôtelier-restaurateur sur Villers-Cotterêts, venu chercher des réponses sur le handicap et l’accessibilité dans les commerces. Une question qui commence à devenir brûlante. « Nous ne sommes pas très au courant et il faut faire correctement des travaux pour 2015 », a-t-il expliqué, patientant avec sa femme avant l’ouverture de l’atelier « Quels types d’équipements pour la gestion quotidienne de votre point de vente ? »

Rencontres entre commerçants
Au total, sept ateliers de ce type, parlant aussi bien de e-commerce que de recrutement d’apprentis, ont permis aux participants, venus de tout le département, d’échanger et de s’informer. C’était là le fond de cet événement que la chambre voulait aussi ouvert que possible. « On a aussi parlé du commerce non sédentaire », a précisé Christophe Haelterman, directeur commerce, tourisme et services aux particuliers de la CCI de l’Aisne. L’importance de ce rendez-vous était avant tout fondée sur un objectif de rencontres entre commerçants. Si les commerçants parlaient aux commerçants, des élus et des financeurs faisaient aussi partie des interlocuteurs présents. Des interlocuteurs dont les commerçants ont besoin dans la gestion quotidienne de leur entreprise. Voilà aussi pourquoi des ateliers pratiques ont été mis en place. « Nous avons besoin de nous retrouver autour de ces moments et que les expériences des uns bénéficient aux autres », a-t-il poursuivi. Au vu de la réussite et du parking plein à craquer pour cette seule soirée, nul doute que l’événement fera son come-back l’an prochain pour apporter de nouvelles réponses aux questions qui auront fleuri chez les commerçants du département.