Feuquières-en-Vimeu : la zone voit plus grand

La zone industrielle du Vimeu Industriel, assise entre Feuquièresen- Vimeu, Fressenneville et Nibas, arrive saturation. Sur ses 105 hectares, seuls cinq restent à vendre. Elle fait l’unanimité de part sa qualité. Dans les mois à venir, une extension est prévue de l’autre côté de la départementale. 11, 5 hectares seront dans un premier temps proposés. Détails avec Bernard Davergne, président de la CCVI et maire de Feuquières.

Bernard Davergne, président de la CCVI, a confiance en l’avenir.
Bernard Davergne, président de la CCVI, a confiance en l’avenir.
Bernard Davergne, président de la CCVI, a confiance en l’avenir.

Bernard Davergne, président de la CCVI, a confiance en l’avenir.

Picardie La Gazette : Comment est née cette zone industrielle du Vimeu Industriel ?
Bernard Davergne : Elle a été créée dans les années 70. A l’origine, elle a été pensée pour permettre à des entreprises locales, implantées à l’intérieur du tissu urbain et manquant d’espace, de pouvoir se développer. Citons notamment Decayeux, à Feuquières ou Bricard, qui avait deux sites à Fressenneville et à Friville-Escarbotin. Il y avait la volonté de garder ces entreprises sur le secteur. C’est pour cela qu’à l’époque le prix au m², 4 euros, n’était pas très élevé de même que la taxe professionnelle. Cela a permis aux entreprises de rester sur place et de garder leurs salariés, reconnus pour leur savoir-faire et qu’elles ne pouvaient pas retrouver ailleurs. Aujourd’hui, c’est une zone qui est attrayante. Il y a beaucoup d’espaces verts. Nous faisons partie des différentes zones industrielles référencées au niveau départemental.

PLG : Sur combien d’hectares s’étend t-elle ?
B.D : Elle s’étend sur 105 ha. Il reste 5 ha à commercialiser sur des fonds de parcelles d’entreprises et pouvant être utilisés par elles. Nous avons noué des contacts avec des petites entreprises intéressées. Nous avons gardé le tarif de 4 euros le m². La crise économique a ralenti les démarches. Nous ne sommes pas encore sortis de la crise mais nous avons des entreprises qui tournent et qui tournent bien. Leur travail sur la qualité leur a permis de maintenir la tête hors de l’eau. 2013 m’apparaît meilleure que 2012.

PLG : Combien y a t-il d’entreprises ?
B.D : La zone compte trente entreprises et autour de 2 000 emplois. La plus grosse entreprise est VKR France ou Velux. Elle s’est implantée en 1976. Elle fabrique des fenêtres de toit. Elle occupe plus de 400 salariés. Elle s’est agrandie plusieurs fois. Depuis 2012, elle se développe sur 43 hectares. Nous comptons d’autres grands noms comme Devismes, Debflex… La grosse majorité des entreprises sont industrielles mais il y a aussi quelques entreprises de services.

PLG : Vous allez étendre la zone d’activités ?
B.D :
Oui, une première tranche de 11,5 ha entre Abbeville et Le Tréport, entre Saint-Valery-sur-Somme et Gamaches et la RD 29. Nous avons encore un terrain à acheter. Les premières parcelles seront commercialisées d’ici deux ans. Après, il faudra trouver des investisseurs. Mais la demande peut venir assez rapidement avec un seul investisseur. Nous voulons séduire des entreprises industrielles car comme je l’ai dit, nous sommes sur un territoire de vrais savoir-faire. Les tarifs de vente ne seront pas de 4 euros car les coûts d’acquisition ne sont plus les mêmes. D’autres tranches pourraient suivre. Au total, nous pourrions disposer de 85 ha. Le bassin d’emploi est important. A une époque, nous n’avions pas de terrain à offrir à des entreprises venant s’implanter. Nous ne voulons plus nous retrouver dans cette situation. Il faut être prêt à répondre très vite à des investisseurs. Autrement, ils partent ailleurs.