Inclusion : l’Adie encourage la création d’entreprises

L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a mobilisé de nombreux acgeurs sur les territoires des Hauts-de-France, en ce début du mois d’octobre. À Saint-Quentin, Valérie Dorey est intervenue au sein du centre de formation Avenir Développement Formation (ADF), avec pour objectif de démocratiser la création d’entreprise.


Sept personnes parmi la cinquantaine présentes ont déclaré envisager de créer leur propre entreprise. (c)DR
Sept personnes parmi la cinquantaine présentes ont déclaré envisager de créer leur propre entreprise. (c)DR

À la demande des formateurs, Valérie Dorey, conseillère à l’Association pour le droit à l’initiative économique, est intervenue début octobre, au sein de la structure Avenir Développement Formation, à Saint-Quentin. Engagée dans un parcours de remise à niveau mais aussi de dynamique vers l’emploi, la cinquantaine de personnes présentes avoue ne pas envisager spontanément la création d’entreprise. La conseillère Adie questionne les demandeurs d’emploi sur les raisons qui les freinent dans la démarche. Inversement, cette dernière fait s’exprimer les quelques porteurs de projet identifiés dans l’auditoire sur leurs motivations.

Tester son activité

Valérie Dorey présente l’Adie : une association qui emprunte aux banques pour, à son tour financer les projets de personnes qui n’ont pas accès aux prêts bancaires mais veulent se lancer. Il est donc indispensable, explique-t-elle, que l’entrepreneur soit en capacité de rembourser le micro-crédit accordé.

Plan de financement, plan de trésorerie, budget prévisionnel, la conseillère Adie expose chacune de ces études avec, pour toile de fond, les étapes sur lesquelles l’Adie peut intervenir et accompagner les porteurs de projets. Valérie Dorey évoque le choix du statut de l’entreprise et notamment le régime de l’autoentrepreneur.

« Auparavant, le créateur d’entreprise devait débourser de l’argent avant même d’avoir démarrer l’activité… aujourd’hui chacun peut créer son entreprise pour, au départ, tester une activité, le risque financier est de zéro », a détaillé l’intervenante en indiquant les aides que l’Adie pouvait apporter, dans la partie "ressources" du plan de financement. Valérie Dorey a également souhaité indiquer que l’Adie pouvait aider au démarrage de l’activité mais pas uniquement, par la suite également, pour développer l’activité si les banques ne prennent pas le relais.

Repères

- Le réseau de l’Adie finance et accompagne les créateurs d’entreprise, pour une économie plus inclusive depuis plus de 30 ans.

- En 2021, l’Adie a octroyé 1 344 financements à la création ou au développement d’entreprise en Hauts-de-France.

- Au plan national, l’Adie compte 750 salariés et 1 200 bénévoles dont l’engagement a permis de financer en 2021 plus de 24 776 petites entreprises locales.

Grâce à son action, 87% de ces entreprises sont pérennes à deux ans et 84% des personnes financées sont durablement insérées professionnellement.

(Source Adie)