La CCI de l’Aisne aux côtés des buralistes

La signature de la convention s’est déroulée dans les locaux de la CCI en présence de buralistes axonais.
La signature de la convention s’est déroulée dans les locaux de la CCI en présence de buralistes axonais.

La chambre syndicale
des buralistes de l’Aisne a signé le 23 septembre dernier par l’intermédiaire
de son président, Jacques Héry, une convention locale de partenariat avec la
CCI de l’Aisne qui a pour objectif de les aider à “réinventer”  le métier
.

Tout en demeurant des vendeurs de tabac, les buralistes ont
déjà diversifié leur activité pour faire face à la situation économique
actuelle. De son côté, le gouvernement a lancé dès 2018 l’idée d’un fonds de
transformation. Cet accompagnement à la modernisation des points de vente de
tabac se décline dans le département de l’Aisne par la signature d’une
convention locale de partenariat entre la chambre syndicale des buralistes et
la CCI.

Buraliste d’utilité
locale

« Ce dispositif est très cadré », explique Christophe
Haelterman, directeur “Appui aux entreprises et territoire” de la
CCI, faisant référence à l’accord signé au niveau national : « L’objectif est
de réinventer le métier de buraliste qui, tout en continuant à vendre du tabac,
doit développer son point de vente, son activité. » Jacques Héry, président de
la chambre syndicale des buralistes de l’Aisne, ajoute : « La profession a
besoin de se réinventer pour correspondre aux modes de consommation de demain.
Ce passage doit respecter un certain nombre de règles à commencer par la
réalisation d’un audit. La convention que nous signons aujourd’hui avec la
chambre de commerce et d’industrie est la déclinaison départementale du
dispositif national. Nous avons souhaité bénéficier de l’expertise de la CCI de
l’Aisne dans ce domaine. Pour chaque point de vente, la CCI est en mesure
d’apporter une aide à la réflexion, de fournir des données économiques et
démographiques particulières et de proposer les potentialités propres de la
zone d’achalandise. »

Une offre très
ouverte

En zone rurale, les buralistes sont déjà très à l’écoute des
demandes des clients comme le confie ce couple de Vervins : « Nous sommes Point
relais pour les colis, nous vendons les timbres amendes, les timbre postes, un
peu de cigarettes électroniques, de confiseries pour les enfants… »  À l’issue de l’audit, les buralistes se
verront proposer un certain nombre d’axes de développement. À eux de décider
lesquels ils choisissent de retenir pour finaliser leur projet. « Les aides
sont destinées à financer des investissements pour moderniser ou transformer le
point de vente, extérieur comme intérieur, l’offre est très ouverte », complète
Christophe Haelterman.