La petite marchande de chaussures

Après avoir aidé de longues années ses parents qui travaillent dans la restauration, Myriam Saint-Vanne vient d’ouvrir un magasin de chaussures sur le quai Blavet, à Saint-Valéry-sur-Somme, face à la baie. Un retour à ses premiers amours.

Myriam Saint-Vanne privilégie le conseil.
Myriam Saint-Vanne privilégie le conseil.

 

Myriam Saint-Vanne privilégie le conseil.

Myriam Saint-Vanne privilégie le conseil.

Ouvert depuis l’été dernier, le magasin de chaussures Les Souliers de la Baie est un petit lieu convivial où il fait bon flâner. « Il n’y avait pas de marchand de chaussures sur Saint-Valéry, annonce Myriam Saint-Vanne, la gérante. Comme mes parents ont cédé leur affaire, je suis repartie dans la chaussure. J’ai cherché un local libre et me suis installée sur le quai Blavet. »

Chaussures confort
Elle a misé sur produits de bonne qualité. « Je vends des chaussures confort qui allient grande largeur et souplesse pour que les clients n’aient pas de souci, précise-t-elle. Je privilégie les chaussures dans lesquelles ils vont se sentir bien. » Elle travaille notamment avec la maison Hirica, spécialiste de la ballerine plate ou à talon, Samson, dont chaque modèle est travaillé à la main, l’incontournable JB Martin très prisé des dames, Rieker, une maison allemande, ou encore Création Calatane, une maison française qui fabrique des espadrilles plus belles les unes que les autres et des vagatanes…

Clientèle locale
Les modèles exposés vont du 35 au 43 pour les dames et du 39 au 47 pour les messieurs. « Ma clientèle est essentiellement locale, précise Myriam Saint-Vanne. Les clients sont vraiment très sensibles aux marques. Certaines personnes n’hésitent pas à se déplacer depuis Lille pour acheter des chaussures signées Hirica ou Samson. Car les ballerines, par exemple, restent très à la mode, même chez les petites jeunes. Les clients viennent aussi chez moi pour trouver du conseil, de l’aide. »
Plutôt que d’assommer ses clients, elle pratique les prix conseillés par les maisons qui, au final, se révèlent très corrects. « Je collabore avec des maisons sérieuses, poursuit- elle. S’il y a un défaut, elles ne réparent pas, elles échangent. Certaines vendent des modèles dans lesquels peuvent être installées des semelles orthopédiques.»
Pour mener à bien son projet, Myriam Saint-Vanne a pu compter sur l’expérience de Compétences pour l’entreprise à Chépy. L’association l’a épaulée dans les démarches administratives et dans les petits détails qu’un créateur peut oublier. Au besoin, elle n’hésite pas à décrocher son téléphone pour obtenir une précision.