La Signal Picardie, experte en topographie et cartographie

Camille Capellier devant un géo radar servant pour les réseaux de gaz, d’assainissement et d’eau potable.
Camille Capellier devant un géo radar servant pour les réseaux de gaz, d’assainissement et d’eau potable.

Créée en mars 1986,
La Signal Picardie fondée par JeanMarie Capellier à Ailly-sur-Noye, dans la
Somme, est spécialisée en topographie, cartographie, études et détection de
réseaux. Elle est présente dans les Hauts-de-France, en Normandie, dans la
région Centre, en Champagne-Ardenne et en Île-de-France.

Jean-Marie Capellier travaillait déjà dans un bureau
d’études s’occupant de signalisation, étant à la base cartographe et
topographe. À la création de son entreprise, l’activité consistait à faire des
plans de voierie de bâtiments existants ou non. Aujourd’hui, la société fait de
l’ingénierie de réseaux aériens et souterrains. Le donneur d’ordre explique ce
qu’il veut. Un chargé d’études va sur place pour analyser le terrain et voir
s’il est possible de se rajouter aux réseaux existants. Le topographe fait les
relevés des rues, des bâtiments, du mobilier urbain, des trottoirs, regards,
végétation. Il fait aussi les implantations pour les entreprises de BTP. Sept
topographes travaillent dans l’entreprise. Camille Capellier, son directeur,
fils du patron qui lui succédera, détaille le processus : « Pour les éoliennes, par exemple, La Signal
Picardie fait le tracé jusqu’au poste de livraison du parc éolien, qui peut
être à 15, voire 20 kilomètres. Celui-ci peut traverser des routes
départementales, nationales, des autoroutes, des communes comme des voies
ferrées ou des canaux. Les réseaux sont enfouis entre 75 et 80 centimètres, le
long des routes. En revanche dans les champs, on enfouit à un mètre.
»

Des projets d’embauche

Chez La Signal Picardie depuis 2010, Camille Capellier a beaucoup de projets. « À mon arrivée, la société travaillait à 90% pour Enedis et ERDF, aujourd’hui nous avons 50% d’autres clients. En 2012, nous avons créé le pôle détection des réseaux souterrains avec un géoradar, ou détecteur électro magnétique, afin de pouvoir reclasser les réseaux de classe A pour éviter les incidents corporels et matériels quand on construit un nouvel ouvrage. Dans les projets, nous voulons ouvrir une autre agence, très éloignée d’Albert. » La Signal Picardie emploie entre 15 et 25 salariés en CDI et CDD et réalise un chiffre d’affaires annuel de deux millions d’euros. Son directeur veut embaucher des topographes et des opérateurs de détection.