La touche ancienne de Côté Cour

Côté Cour est ouvert depuis douze ans. Le petit magasin de brocante d’Anne Richard a su résister aux modes et offre petits et grands objets que la brocanteuse a chinés dans la région. Malgré la crise qui touche durement Chauny, elle a réussi à maintenir son magasin à flot grâce à une activité complémentaire de tapisserie.

Le magasin d’Anne Richard offre des objets aussi variés que possible pour des clients basés dans presque toute la Picardie.
Le magasin d’Anne Richard offre des objets aussi variés que possible pour des clients basés dans presque toute la Picardie.

 

Le magasin d’Anne Richard offre des objets aussi variés que possible pour des clients basés dans presque toute la Picardie.

Le magasin d’Anne Richard offre des objets aussi variés que possible pour des clients basés dans presque toute la Picardie.

Le magasin est petit. L’aspect “déco” ne prévaut pas dans les lieux. Anne Richard fait avant tout commerce d’objets pour la maison. Fauteuils et meubles anciens côtoient vaisselle fine et couverts en argent, ainsi que des lustres remis à neuf. Le travail de la brocanteuse consiste à trouver les objets qui vont plaire à ses clients. Peu de “one shot” à Chauny ou ses alentours, mais beaucoup d’amateurs de meubles ou d’objets anciens de belle facture. « Mes clients sont beaucoup des cadres. C’est plus l’amour de l’ancien qui les guide, tout en ayant quelque chose dans le porte-monnaie », assure-t-elle.

Un travail objet
par objet La majorité des meubles sont en effet coûteux. D’autant plus que la brocanteuse se mue, plus souvent qu’à son tour, en bricoleuse. « Ce côté bricolage, cela me plaît. Un fauteuil avant qu’il ne soit beau doit être démonté », précise-t-elle. Il lui est impossible de revendre certains meubles sans avoir réalisé des travaux de peinture, de serrurerie, de ferronnerie parfois, ou même de dorure. « Il faut toucher à tout. Plus on sait faire, plus on sait réparer, meilleur est le prix », poursuitelle. Elle peut alors se lancer dans l’achat de produits peu onéreux, les remettre entièrement en état pour les revendre plus cher et faire ainsi une belle plus-value. Ce principe lui prend du temps et l’oblige à travailler objet par objet. Son but est d’offrir la meilleure marchandise possible à ses clients. Elle s’occupe très peu de racheter les meubles en gros dans certaines maisons.
« L’ameublement tient parfois à la collection », souligne-telle. Elle se soumet alors à parcourir les différents salons et autres rencontres ou brocantes spécialisées pour rechercher les objets susceptibles de plaire à ses clients. Ces derniers, avec les temps de crise, deviennent de plus en plus difficiles à satisfaire, surtout concernant le prix. Comme toute bonne commerçante, elle doit aussi offrir du service et donner des conseils. Elle doit aussi faire avec son secteur et le Chaunois devient de plus en plus difficile. « On fait avec ce que l’on trouve, avec les maisons de la région et avec la clientèle. » Ses douze années d’expérience depuis l’ouverture de son magasin lui permettent de connaître au mieux les choix dans les objets qu’elle achète aujourd’hui pour les revendre demain.