La Zone d’activités de la Mine-d’Or est née

La communauté de communes du Sud-Ouest amiénois a lancé la commercialisation de la Zone d’activités concertée de la Mine-d’Or. Elle couvrira à terme 88 ha sur les communes de Croixrault et de Thieulloyl’Abbaye, en bordure de l’échangeur et de l’aire très fréquentée de l’A29. Explications avec Emmanuelle Bissieux, directrice générale adjointe, et Alain Desfosses, président de la communauté de communes.

Alain Desfosses, président de la communauté de communes, et Emmanuelle Bissieux, directrice générale adjointe.
Alain Desfosses, président de la communauté de communes, et Emmanuelle Bissieux, directrice générale adjointe.
Alain Desfosses, président de la communauté de communes, et Emmanuelle Bissieux, directrice générale adjointe.

Alain Desfosses, président de la communauté de communes, et Emmanuelle Bissieux, directrice générale adjointe.

Picardie la Gazette : Présentez-nous cette zone et pourquoi porte-t-elle ce nom ?
Emmanuelle Bissieux :
La communauté de communes du Sud-Ouest amiénois s’est constituée en 2004 autour de la création de cette zone d’aménagement concerté de 88 ha, aux portes de l’échangeur de l’A29. Nous sommes propriétaires des terrains. Des projets s’étaient présentés il y a quelques années, dont un circuit automobile, mais ils n’ont pas vu le jour. Elle porte ce nom car, sur la parcelle de 60 ha, il y a un lieudit qui s’appelle la Mine-d’Or. Nous avons trouvé cela sympathique de baptiser la zone du nom de ce lieudit et de communiquer dessus sur notre panneau : “Zac de la Mine-d’Or cherche pépites”. Nous sommes au début de la commercialisation.

P.L.G.: Il y a quelques années, vous aviez confié la Zac à la CCI d’Amiens…
Alain Desfosses :
Nous avons mis fin à la convention d’aménagement. Nous voulions reprendre la main sur la commercialisation. Nous avons créé un service économique et nous allons recruter d’ici la fin de l’année un développeur chargé à la fois de cette zone mais aussi de celles qui se situent sur tout notre territoire : Airaines, Beaucamps-le-Vieux, Quevauvillers, Poix-de-Picardie… Il sera chargé de soutenir les créateurs et repreneurs d’entreprise, d’être en contact avec les chefs d’entreprise et les commerçants du territoire. Il se rendra aussi sur les salons. Il n’y a pas de service dédié et il y a une demande de la part des chefs d’entreprise du secteur.

P. L.G : Elle se présente en deux parcelles…
E.B. :
Oui. La partie de 28 hectares située sur Croixrault et Thieulloy-l’Abbaye va être entièrement consacrée aux loisirs. D’ailleurs, nous sommes en train d’y construire un pôle aquatique qui sera opérationnel fin 2016. Ce sera un bel établissement centralisé au milieu du territoire. Aujourd’hui, nous sommes sur plusieurs projets portant sur des activités touristiques. On pourrait donc y trouver de l’hébergement et de la restauration. Nous pensons qu’il y a une demande dans le domaine des loisirs. Le but est de trouver une multitude d’activités pour y passer toute la journée. La deuxième parcelle, située juste à côté de l’échangeur, a plutôt une vocation agroalimentaire, industrielle et artisanale.

P. L.G : Allez-vous proposer des lots ?
A.D. :
Non, nous ne fonctionnerons pas par lots. Nous effectuerons des aménagements au projet selon les besoins du porteur. Nous ferons en fonction des nécessités. Nous avons bien des phasages prévus. Si un projet de logistique se présente, il pourra être intégré à l’ensemble. Toutefois, nous n’accueillerons pas n’importe quoi sur la zone, chaque projet sera minutieusement étudié. Nous avons de beaux espoirs alors que la communication autour de la Zac ne fait qu’être relancée. Cette zone est attractive car bien située entre Paris et le Nord, près de Rouen et au bord de l’A29. Une unité de méthanisation portée par des agriculteurs locaux pourrait voir le jour, une étude de faisabilité va être réalisée. Elle semble intéresser des industriels, l’objectif est vraiment de faire venir des entreprises extérieures et ne pas faire de concurrence aux communes du territoire en délocalisant des entreprises locales.

P. L. G. : Avez-vous fixé des tarifs ?
E. B. :
Nous avons du mal à communiquer sur les tarifs. Bien sûr, si une entreprise créatrice d’emplois se présente, nous ferons des efforts financiers. De même, nous saurons être réactifs quand il le faudra. Nous espérons créer sur cette zone plusieurs centaines d’emplois.