L’AIL DES OURS PIMENTE LE PALAIS DES ÉPICURIENS

Pierre Ledoux a ouvert ce restaurant il y a sept mois. Cuisine ouverte, déco chic et produits frais, le concept séduit.
Pierre Ledoux a ouvert ce restaurant il y a sept mois. Cuisine ouverte, déco chic et produits frais, le concept séduit.

Le restaurant amiénois ouvert en juin dernier par Pierre Ledoux et Stéphane Bruyer, deux amis d’enfance, ne désemplit pas. Son concept qui repose sur un menu unique à base de produits frais séduit une large clientèle.

Avec sa décoration soignée, ses tables en bois brut et ses larges assises confortables, l’Ail des ours est un endroit chic et chaleureux. Situé en plein centre-ville, à quelques pas de la cathédrale, ce restaurant d’un nouveau genre a rapidement séduit les Amiénois à la recherche de saveurs inédites. « Ici vous ne trouverez jamais le classique hamburger-frites. Notre objectif est de faire dé- couvrir de nouvelles saveurs au client, lui faire déguster des choses qu’il ne trouvera pas ailleurs », annonce Pierre Ledoux, cogérant de l’établissement qu’il a ouvert à l’été 2017 avec Stéphane Bruyer, son ami d’enfance et associé. Le premier prend soin des clients en salle pendant que le second s’active aux fourneaux. Des fourneaux que les deux hommes ont d’ailleurs souhaités totalement ouverts sur la salle. « Stéphane peut ainsi participer au service et le client peut voir comment nous travaillons », ajoute Pierre Ledoux.

VALORISER LE TERRITOIRE

Ici pas de carte à rallonge mais un menu unique qui change tous les jours pour la formule du midi et toutes les semaines pour celle du soir. « Le client a le choix entre viande et poisson pour le plat principal. Et si besoin, pour les végétariens ou intolérants à certains aliments par exemple, nous pouvons nous adapter », sourit le patron. Une carte composée uniquement de produits frais, issus de circuits courts, comme le précise Pierre Ledoux : « Nous privilégions les produits et commerçants locaux. C’est notre manière à nous de valoriser le territoire. Bien sûr, cela demande parfois quelques concessions et ajustements, surtout niveau cuisine, mais le chef est très créatif. » En plus des coassociés, tous deux originaires de Clermont-de-l’Oise près de Compiègne, l’Ail des ours emploie un pâtissier et un plongeur. « Cela ne nous permet pas actuellement d’assurer deux services midi et soir. C’est pourquoi il vaut mieux réserver, surtout pour le week-end », note Pierre Ledoux. Car le restaurant ne désemplit pas et attire toujours plus de nouveaux clients malgré sa formule atypique. « Au départ c’était compliqué d’imposer un menu unique, notamment pour celui du soir qui se compose de quatre plats. C’est ça ou rien. Mais les gens s’habituent et se rendent bien compte que la taille des portions est bien adaptée. Ils sortent du restaurant repus mais pas gavés. » Sept mois après l’ouverture de leur établissement, les deux jeunes patrons se disent très satisfaits : « C’est un très bon dé- marrage. Les objectifs sont largement atteints ! »