LE CHÔMAGE DES ENTREPRENEURS DIMINUE EN HAUTS-DE-FRANCE

LE CHÔMAGE DES ENTREPRENEURS DIMINUE EN HAUTS-DE-FRANCE

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage diminue sur tout le territoire français. Les Hauts-de-France représentent 7,7% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprises au niveau national.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi est en baisse dans douze régions sur 13. Les Hauts-de-France en font partie. C’est ce qu’a dévoilé une étude publiée par l’association GSC, une organisation de protection chômage des indépendants, et la société Altares, experte en data entreprises.

UNE FORTE AMÉLIORATION DANS LA SOMME

Les liquidations judiciaires ont diminué de 11% dans la région en 2017. 3 711 entrepreneurs se sont retrouvés en situation de chômage, alors qu’ils étaient 4 169 en 2016. Cette amélioration est particulièrement marquée dans le département de la Somme, qui enregistre une baisse significative de 25,2%. 241 dirigeants d’entreprise y ont perdu leur emploi en 2017, contre 322 l’année précédente. Le département de l’Oise s’inscrit dans cette dynamique et enregistre une baisse de 6,6% (493 entrepreneurs en perte d’emploi, contre 528 en 2016). L’Aisne enregistre quant à elle une baisse moins importante de 9,3%, soit 322 dirigeants d’entreprise impactés. Selon Thierry Millon, directeur des études d’Altares, « la région des Hauts-de-France se situait aux environs de 3 500 procédures collectives par an jusqu’en 2007. Elle a atteint les 5 000 défaillances de 2012 à 2014. Depuis, la situation s’améliore, et en 2017 la région est redevenue proche des 4 000 procédures, retrouvant ainsi son niveau de 2008 ».

LE COMMERCE FORTEMENT IMPACTÉ

Dans les Hauts-de-France, trois secteurs sont particulièrement impactés par les liquidations judiciaires. Le commerce représente en effet 28% des pertes d’emploi de la région. Sont d’autant plus touchés les commerçants œuvrant dans la réparation et le commerce de véhicules, dans la vente de détail alimentaire et dans la vente d’habillement. Suivent les secteurs de la construction, de l’hébergement et de la restauration. Mais, « la baisse de la sinistralité reste dynamique en ce dé- but 2018. Le premier trimestre s’inscrit en amélioration très nette (-10%) », rassure Thierry Millon.