LE REV3 TOUR, C’EST PARTI

LE REV3 TOUR, C’EST PARTI

La première étape du Rev3 Tour s’est posée à Oust-Marest, à la pépinière énergies renouvelables. Prochaine étape avant la fin de l’année dans l’Aisne. Portée par la région Hauts de France et la CCI Littoral Hauts de France, la troisième révolution industrielle consiste à accompagner les entreprises dans leur développement économique, tout en saisissant les opportunités que représentent les thématiques en lien avec la transition énergétique.

Avec la troisième révolution industrielle, les entreprises sont invitées à transformer les contraintes comme celles liées à la réglementation, à la certification, à la qualité, sécurité, environnement… en opportunités et à penser autrement leur business. Pour le moment, 700 projets sont en cours. Leur nombre pourrait être doublé fin 2018. « Je suis très curieux. Ils vont nous faire rêver », a assuré Jean-Jacques Blangy, vice-président de la CCI Littoral-Hauts de France. Les axes de développement sont divers – comme l’a présenté Louis – Philippe Blervaque, vice président de Rev3 – : aider les entreprises de tous les secteurs d’activités, développer les filières Rev3 (comme par exemple le biogaz injecté), soutenir le développement de projets structurants à l’échelle du territoire, favoriser les dynamiques d’actions, développer l’internationalisation des entreprises, participer à la constitution d’un réseau européen troisième révolution industrielle, co-animer et soutenir la dynamique régionale aux côtés du conseil régional.

ALLER PLUS LOIN

« Nous proposons d’aller plus loin dans les process, les bâtiments, l’organisation logistique de l’entreprise », explique Didier Copin, directeur des projets Rev3. Il a insisté sur les facteurs d’économies que peuvent être le recyclage local des déchets, la gestion des parcs moteurs par la maintenance, les échanges d’expériences entre entreprises… La troisième révolution industrielle, cela fait longtemps que l’entreprise danoise VKR de Feuquières-en-Vimeu en a fait sa ligne de conduite. Le fabricant de Velux, qui emploie 350 personnes, recycle 97% de ses déchets et utilise 98% de bois provenant de forêts gérées durablement : « Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas », affirme Didier Deman responsable HSE (Hygiène sécurité environnement). Quant à l’entreprise Sovaic d’Abbeville, 32 salariés, qui est spécialisée dans l’usine de plastique, elle récupère les eaux de pluies depuis 1994. Elle va déménager l’an prochain dans une partie des anciens locaux d’Abélia Decors. Elle se félicite du professionnalisme de l’accompagnement de la CCI. Elle va notamment miser sur le lean management pour optimiser sa croissance qui est de 10 à 15% par an.