Les Roulottes de L’Omignon creusent leur sillon

Nicole et Philippe Varlet sont au four et au moulin toute l’année. Le couple a investi 300 000 € depuis 2006 dans des logements insolites pour accueillir des touristes. Ils comptent aujourd’hui huit hébergements de ce type et près de 3 000 touristes viennent chez eux chaque année. Le couple a fait de l’accueil son fonds de commerce en incitant ses clients à profiter des plus beaux lieux de la région.

Nicole et Philippe Varlet accueillent les touristes dans des roulottes, des carrés d’étoiles ou dans des cabanes en bois baptisées pods.
Nicole et Philippe Varlet accueillent les touristes dans des roulottes, des carrés d’étoiles ou dans des cabanes en bois baptisées pods.
Nicole et Philippe Varlet accueillent les touristes dans des roulottes, des carrés d’étoiles ou dans des cabanes en bois baptisées pods.

Nicole et Philippe Varlet accueillent les touristes dans des roulottes, des carrés d’étoiles ou dans des cabanes en bois baptisées pods.

Le coin est bucolique. La petite rivière, l’Omignon, coule tranquillement après son passage par l’ancien moulin, aujourd’hui musée. La verdure est partout. Les touristes viennent prendre la clé de leur chambre ou, plus exactement, de l’un des logements insolites proposés par les époux Varlet. Outre les cinq roulottes, le couple a investi il y a peu dans des cabanes aux formes étranges. Les pods – des cabanes en bois de forme gothique – sont installés sur une petite île, accessibles uniquement par des ponts en bois. Quant aux carrés d’étoiles, installés depuis 2010, ils complètent un panorama d’habitations cocasses que les deux spécialistes du tourisme local ont décidé de mettre en avant.

3 000 touristes accueillis chaque année

A travers tous ces investissements, le couple a suivi l’entreprise du Cher Roulottes et Cabanes de Campagne. « Il nous faut diversifier l’hébergement», reconnaît Philippe Varlet. Ces différents logements représentent, depuis les trois premières roulottes achetées en 2006, un investissement de près de 300 000 € qu’il faut entretenir. Ces habitations en bois sont soumises aux variations de température. Chaque année, le couple dépense près de 2 000 €  pour satisfaire à ces exigences. Le but est de présenter aux touristes venus dans le secteur un véritable coin de nature, au bord de l’eau, avec un habitat le moins intrusif possible et respectueux de l’environnement. « Tous nos animaux sont des animaux sauvages », s’amuse à dire Nicole Varlet. Grâce à cela, chaque année le couple enregistre 1 200 nuitées avec des séjours variant du simple week-end à la semaine complète. Près de 3 000 touristes choisissent de venir passer un moment dans cette campagne vermandoise. Le couple privilégie avant tout l’accueil car ils font partie de la structure des Gîtes de France. Il s’agit aussi pour eux de mettre en avant le secteur du Saint- Quentinois, le département de l’Aisne et la région Picardie. A entrée, des centaines de dépliants sont mis à disposition des clients. Ils organisent aussi des tables d’hôte, un moment où tous les hôtes peuvent manger ensemble et qu’ils ont nommé le repas cocotte. Le dîner se fait en effet autour d’une cocotte Le Creuset, fabriquée dans l’usine de Fresnoy-le- Grand. Mettre ainsi en avant le patrimoine du secteur est naturel. Cette volonté d’informer leurs clients leur permet de les voir revenir d’année en année en jouant le jeu et en présentant la région sous son meilleur jour.