Little Big Jack met le burger sur son 31

Christophe Portejoie, fondateur du réseau Little Big Jack.
Christophe Portejoie, fondateur du réseau Little Big Jack.

Christophe Portejoie met en place en 2015 un réseau de restaurant : Little Big Jack. Ambiance américaine, du décor à l’assiette, le concept de “vintage steakhouse” se développe petit à petit en Picardie. Actuellement, il existe trois restaurants dans la région, à Abbeville, Amiens et Beauvais. Avec pour ambition de faire voyager les clients aux USA.

Christophe Portejoie, fondateur du réseau Little Big Jack.

En 2015, Christophe Portejoie, ex-franchisé La Pataterie, cherche à rebondir après son expérience infructueuse. « J’avais toujours eu cette idée de mettre en place un réseau de restaurants avec un concept unique et novateur, déclare le gérant, notre stratégie de développement se base sur la transformation de restaurants existants. Nombreux sont les restaurants franchisés qui peinent à trouver des clients. Nous leur proposons une solution à moindre coût en pratiquant le principe du home staging et, bien sûr, nous complé- tons avec nos éléments de décoration. »

Un concept unique

Pour se lancer dans l’aventure Little Big Jack, il faut adhérer à un concept “made in USA”, de l’assiette au décor, jusqu’au nom de l’enseigne. Chez Little Big Jack, rien n’est laissé au hasard. « Nous avons, avec Benjamin Delage, mon associé, choisi de faire appel à Metzger Frères, bouchers de grands chefs, pour constituer notre carte », précise Christophe Portejoie. Ainsi, de belles pièces de viande – black angus (la référence US), entrecôte d’Argentine, angus d’Écosse, viandes bovines françaises – ont été sélectionnées, afin de régaler les amateurs de viande. Ces plats sont accompagnés de french fries et de l’incontournable moutarde French’s Yellow. « Nos clients reviennent pour le cadre et l’ambiance. Nous avons porté une attention toute particulière au décor : le mobilier vintage est chiné aux États-Unis pour les pièces les plus typiques, nos restaurants sont décorés de vieilles voitures américaines, d’authentiques pompes à essence Texaco des années 50, de motos ou encore de fresques représentant l’oncle Sam », assure Christophe Portejoie.

Un réseau qui fonctionne

Little Big Jack se base sur le système des contrats de licence de marque. La société Little Big Jack Expansion propose ainsi un ticket d’entrée à 20 000 euros pour les restaurateurs qui souhaitent se lancer dans le projet. En contrepartie, ces derniers doivent reverser 2,5% de royalties. « Notre projet attire grâce à une communication efficace et moderne via notre site Internet. Notre message est clair : amener du dépaysement dans des zones commerciales souvent occupées par des restaurants standardisés », certifie Christophe Portejoie.

Aujourd’hui, avec quatre ouvertures (Amiens-Est, Abbeville, Beauvais et Valence), Christophe Portejoie « souhaite en premier lieu consolider ses fondations tout en proposant des nouveautés via une cuisine à barbecue et des steaks végétaux », conclut-il.