L'UPJV forme les artistes de demain
la faculté d'Arts de l'UPJV propose plusieurs formations inédites à destination des étudiants en formation initiale et continue. des cursus complets et professionnalisants encadrés par des universitaires et des praticiens.
La majorité des cours sont dispensés à l'UFR d'Arts de l'UPJV.
Devenir auteur de bandes dessinées ou réalisateur de documentaires de création, c’est désormais possible grâce à l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV). Depuis environ deux ans, l’Unité de recherche et de formation (UFR) d’Arts propose plusieurs formations inédites pour les jeunes souhaitant se qualifier ou les actifs désireux de se perfectionner dans ces domaines.
Viser l’excellence …
Le diplôme universitaire (DU) création de bandes dessinées s’adresse aux dessinateurs amateurs, salariés en reconversion professionnelle et à tous les passionnés du neuvième art. « En dehors des Beaux-arts et des écoles privées, c’est la seule formation universitaire qui existe en France », se félicite Boris Eizykman, enseignant d’esthétique en charge de ce diplôme créé il y a deux ans pour répondre à une demande croissante. « De mon temps, la BD était assez mal vue. Aujourd’hui, elle s’est beaucoup répandue dans la jeunesse notamment grâce à de grands auteurs américains », explique ce féru d’images. En partenariat avec l’association On a marché sur la bulle et l’École supérieure d’art et de design d’Amiens, la formation de deux ans est accessible à Bac +1 après examen du dossier. Elle est encadrée par des grands noms de la BD tels que Matt Maden ou Kris et prend en compte tous les aspects de la profession, de l’image à l’écriture de scénario en passant par les cours d’Anglais spécifiques à la BD. « Le marché est saturé, ici on vise donc l’excellence », poursuit Boris Eizykman.
… et la polyvalence
L’UPJV propose également depuis deux ans un autre DU dédié à la réalisation de documentaires de création. Accessible après quatre années d’études ou équivalent, il offre un niveau Master 2 (pas encore reconnu) à des étudiants, des demandeurs d’emploi ou des salariés souhaitant recevoir « une formation complète qui prône la polyvalence », explique Caroline Zéau, responsable de la formation. Après un an d’études alliant cours théoriques et pratiques, les étudiants sont en mesure d’appréhender tous le processus de réalisation d’un film. « Ils sont formés à la technique mais aussi à l’écriture », poursuit Caroline Zéau.
Le deuxième semestre est dédié à la réalisation d’un projet qui fait l’objet d’un suivi artistique et technique. Les meilleurs films sont ensuite programmés par le Festival international du film d’Amiens qui accueille environ 60 000 spectateurs. Pour les actifs, la formation est spécialement aménagée avec des cours regroupés sur deux jours dans la semaine.
Impossible pour l’heure de mesurer le taux d’insertion des étudiants ayant suivi ces formations. « C’est trop tôt », jugent Caroline Zéau et Boris Eizykman.