Mario's pizza : une recette qui cartonne

Hackim Rachedi cherche des franchisés pour développer son entreprise.
Hackim Rachedi cherche des franchisés pour développer son entreprise.

 

Hackim Rachedi cherche des franchisés pour développer son entreprise.

Hackim Rachedi cherche des franchisés pour développer son entreprise.

En 2004, Hackim Rachedi, ancien postier, fait le pari audacieux d’ouvrir une pizzeria à Amiens en mêlant savoir-faire artisanal et techniques de restauration rapide. Très vite, le succès est au rendez-vous. Dix ans après, l’enseigne compte six points de vente dont un à Doullens. Toujours en quête de nouveaux défis, Hackim Rachedi a ouvert il y a un mois un complexe de 600 m2 à Sains-en-Amiénois. En plus du restaurant-brasserie et de la discothèque, les clients peuvent y réserver une salle de réunion et y organiser des soirées privées le vendredi dans un cadré moderne et chic. Des soirées salsa et zumba y sont également proposées. Un pari osé une fois de plus, car le village ne compte que 1 200 habitants. « Ça permet aux gens habitant Sains-en-Amiénois et ses environs de s’amuser sans prendre le risque de prendre la voiture jusqu’à Amiens. Et surtout, c’est une alternative pour les plus de 30 ans qui en ont assez des clubs fréquentés par les plus jeunes », conclut Hackim Rachedi. La Scala : un resto-club à Sains-en-Amiénois

L ‘aventure Mario’s pizza débute en 2004. Quelques mois auparavant, Hackim Rachedi, 27 ans, est encore postier. « Je ne supportais plus la politique de plus en plus agressive sur le plan commercial », se souvient le jeune entrepreneur qui décide donc de changer de voie et de créer sa propre entreprise. « L’idée était de créer une pizzeria de quartier artisanale, comme celle de mon oncle, en y incluant les méthodes de travail de la restauration rapide », poursuit-il. Hackim Rachedi a besoin de 150 000 euros pour concrétiser son projet. Les banques se montrent frileuses : « Je n’avais que 27 ans et la pizza, ce n’est pas révolutionnaire. » Il persévère et ouvre son premier restaurant rue Saint- Fuscien.

Des pizzas faites à la main

Le jeune entrepreneur démarre son activité avec trois salariés et affiche son ambition : devenir numéro un à Amiens. Il récupère les clients des autres pizzerias « un à un », ce qui n’a pas été facile car « l’Amiénois est quelqu’un de fidèle ». Le succès, très vite au rendez-vous, Hackim Rachedi le doit à son travail acharné et à une organisation bien ficelée : « Je suis très bien entouré, mes collaborateurs sont des gens sur qui je peux compter. » Les salariés, recrutés en tant que caissiers, cuisiniers ou livreurs, peuvent évoluer au sein de l’entreprise jusqu’à devenir manager. Certains sont là depuis le début en 2004. « C’est notre force. Tout le monde est formé en interne et est polyvalent », confie Hackim Rachedi, aujourd’hui âgé de 36 ans. L’autre force du restaurant, c’est aussi sa cuisine. Les pizzas sont confectionnées à base de produits frais issus de productions locales. L’établissement a récemment élargi sa carte avec une gamme de burgers pour « répondre à une demande croissante », mais ne s’éloigne pas de sa première vocation proposer des pizzas artisanales, faites à la main.

Devenir une franchise

La société emploie aujourd’hui plus de 45 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 2 millions d’euros. Mais Hackim Rachedi ne compte pas s’arrêter là. Après les six points de vente déjà existants (cinq à Amiens dont deux kiosques automatiques et un à Doullens géré par une de ses anciennes collaboratrices), l’ancien postier souhaite conquérir d’autres villes grâce au système de franchise. Il souhaiterait s’implanter à Abbeville, Albert, Roye, Montdidier et même audelà des frontières picardes