Nouvelle étape dans la réalisation d’Industrie Lab

C’est en présence du ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, qu’a été posée la première pierre d’Industrie Lab. La plate-forme devrait ouvrir ses portes l’année prochaine.

Industrie Lab s’étendra sur 10 000 m². D
Industrie Lab s’étendra sur 10 000 m². D

 

Industrie Lab s’étendra sur 10 000 m². D

Industrie Lab s’étendra sur 10 000 m². D

La première pierre d’Industrie Lab a été posée le 4 avril. Une étape symbolique pour cette plate-forme technologique de 10 000 m² installée entre l’usine Aérolia de Méaulte et l’Aéropole de Picardie. Une pose marquée par la présence de Vincent Peillon, le ministre de l’éducation nationale, entouré de Claude Gewerc, président du conseil régional de Picardie, de Stéphane Demilly, maire d’Albert et président de la communauté de communes des Coquelicots et de Christian Manable, président du conseil général de la Somme.
Sa construction est le fruit d’une réflexion menée depuis 2009 suite à une demande d’Airbus. « Airbus, qui n’était pas encore Aérolia, nous sollicite pour créer une plate-forme dédiée aux composites, plus particulièrement à leur mise en oeuvre et à leur assemblage », raconte Claude Gewerc. En plus de l’aéronautique, le projet est ouvert à l’automobile, au ferroviaire, l’éolien ou le machinisme agricole. Le bâtiment d’Industrie Lab sera composé de plusieurs espaces : halles industrielles, ateliers modulables, bureaux desservis en très haut débit, espace dédié à la réalité virtuelle, et un amphithéâtre de 120 places. Il comptera deux pôles pour la formation continue et la formation initiale et abritera le lycée professionnel Henri-Potez, centré sur les métiers de l’aéronautique. La plateforme ferroviaire Cademce, qui travaille sur le captage du courant, y sera installée. « Dès l’origine, cette démarche a été conçue comme une approche globale intégrant la formation des hommes », ajoute Claude Gewerc. Les équipements seront mutualisés, comme les logiciels de conception assistés par l’ordinateur (CAO), des bancs d’essais ou encore des cellules robotisées. Industrie Lab est financé à hauteur de 32 M€ ; à 80 % par le conseil régional, et 20 % par le Fonds européen de développement régional (Feder). « Si on me demande ce qu’il faut faire pour progresser, je dirais que nous avons là un bel exemple, déclare Vincent Peillon. Il est important que l’industrie ait de l’innovation, forme et élève toujours le niveau d’éducation. » En tant que président de communauté de communes, Stéphane Demilly voit Industrie Lab comme une opportunité d’innover pour les entreprises de son territoire : « Demain, ce sont une quarantaine d’entreprises industrielles qui auront un centre de recherche et développement à leurs portes. » Le bâtiment devrait ouvrir ses portes au cours de l’année 2014. Mais Industrie Lab n’a pas attendu la fin des travaux pour commencer à fonctionner. C’est déjà un réseau d’une trentaine de partenaires (industries, universités, écoles d’ingénieurs, lycées techniques, centres de formation, pôle de compétitivité i-Trans) qui a labellisé plusieurs projets, qui correspondent à l’un des quatre domaines d’activités stratégiques d’Industrie Lab : ingénierie de produits innovants, haute performance industrielle, robotique du futur, nouvelles pratiques de l’industrie. « Vingt-trois projets ont été déposés, 13 sont financés, ce qui représente un engagement financier de la région de 2,2 M€, 820 000 € pour l’Europe au titre du Feder, 125 000 par l’Etat et 100 000 par Oséo », précise Claude Gewerc.