Aménagement

Petites Villes de Demain : 13 élues dans l’Oise

Le programme Petites villes de demain a été lancé en 2020. Coordonné par l’ANCT (Agence national de cohésion des territoires), il s’adresse aux entités de moins de 20 000 habitants. 13 communes de l’Oise ont été retenues. De Lachapelle-aux-Pots à Pont-Sainte-Maxence, les élus pourront ainsi dynamiser certains de leurs projets.

Un dispositif pour accompagner la rénovation et dynamisation des petites villes comme Pont-Sainte-Maxence.
Un dispositif pour accompagner la rénovation et dynamisation des petites villes comme Pont-Sainte-Maxence.

Le programme national Petites villes de demain - d’un montant de trois milliards d’euros - fait suite au programme Action cœur de ville, mis en place il y a trois ans pour dynamiser les villes moyennes. C’est l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) qui pilotera ce programme. Sur les 1 580 communes retenues, 13 sont situées dans l’Oise : Auneuil, Bresles, Breteuil, Clermont, Crèvecœur-le-Grand, Formerie, Grandvilliers, Lachapelle-aux-Pots, Mouy, Noyon, Pont-Sainte-Maxence, Ressons-sur-Matz et Saint-Germer-de-Fly. Concrètement, ces communes ont été déjà informées et sont invitées à signer une convention d’adhésion. Elles auront ensuite 18 mois pour aboutir à une convention cadre Petites villes de demain, dans laquelle elles s’engageront à signer une opération de revitalisation du territoire (ORT).

Des financements sur-mesure

Le programme s’articule en trois axes : le soutien à l’ingénierie, l’accès à un réseau - le club  Petites Villes de demain - et les financements de projets, en privilégiant le sur-mesure. Quant aux partenaires, ils seront les mêmes que pour Action cœur de ville à l’exception d’Action logement. La Banque des Territoires, l’Agence nationale de l’habitat, le Cerema et l’Ademe interviendront sous forme d’assistance à la maîtrise d’ouvrage ou de missions "flashs" dans leurs champs de compétence. Ainsi, la signature de la convention donnera droit au financement (jusqu’à 75%) de postes de chefs de projet. De plus, la Banque des Territoires et l’Anah pourront cofinancer la réalisation de diagnostics pour affiner le projet de revitalisation.

Des amorces de projets

Les types de projets sont assez variés. À Lachapelle-aux-Pots, commune rurale de 1 600 habitants, un des projets serait de faciliter les circulations douces. « Nous aimerions créer une liaison douce sous forme de piste cyclable et piétonnière entre Lachapelle-aux-Pots et Hodenc-en-Bray, explique le maire Alain Magnoux. Soit environ deux kilomètres, qui faciliterait l’accès aux services et aux commerces ».

À Pont-Sainte Maxence, ville de 12 600 habitants, le maire Arnaud Dumontier souhaite pour sa part impliquer toute la communauté des communes des pays d'Oise et d'Halatte. Selon lui, « ce dispositif va donc nous permettre de renforcer la cohésion et la dynamique de notre territoire. Les interactions doivent nécessairement être vertueuses. Les EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale, ndlr) ne sont pas toujours des acteurs naturels pour nos populations, mais aussi pour les élus. Nous ne sommes qu'à l'amorce de ce programme et rien n’est encore décidé. Mais je pense surtout à des projets de rénovation des bâtiments, en particulier les toitures des écoles ou de la bibliothèque afin que ceux-ci soient moins énergivores, ou encore à la rénovation des églises ou de l’Hôtel de Ville ». Tous comptent aussi sur ce nouveau réseau réunissant les maires des villes labellisées pour profiter des expériences de chacun.