Responsabiliser les collaborateurs pour lutter contre les cyberattaques

Les intervenants ont balayé la thématique de manière concrète.
Les intervenants ont balayé la thématique de manière concrète.

Pour sa réunion de
rentrée, le club des entreprises de la robonumérique du Saint-Quentinois avait
choisi d’aborder la thématique de la cybersécurité. Les cyberattaques sont de
plus en plus nombreuses et pour tenter de les éviter, mieux vaut sensibiliser
les utilisateurs du matériel de l’entreprise. C’est le message délivré par les
intervenants invités.

Le club des entreprises de la robonumérique du
Saint-Quentinois s’est donné pour objectif d’informer, d’échanger sur les
bonnes pratiques. La thématique retenue pour la rencontre du 24 septembre
dernier à l’espace Créatis « De la cybersécuité à la cybersérénité pour
l’industrie 4.0» ne doit rien au hasard. Denis Sennechael, patron de Clarilog
France est l’un des deux animateurs du club. Le dirigeant le confesse : « La
sécurité du serveur n’a pas été ma priorité lorsque j’ai repris la société mais
avant l’été, j’ai touché du doigt la sécurité des serveurs et je pense ne pas
être le seul ».

« Bons sens et
vigilance »

Le programme de cette rencontre a donc été bâti à partir de
l’expérience vécue par le dirigeant de Clarilog France qui, face à l’attaque
dont son entreprise a été victime, a cherché « des acteurs qui pourraient
l’aider ». La problématique a été abordée à l’échelle du territoire national,
régional mais aussi local car l’animateur de la rencontre a découvert à cette
occasion « de belles solutions localement pour se prémunir du risque » qu’il a
souhaité partager. Officier de la direction générale de la sécurité intérieure
(DGSI), Yves Tordoir a mis l’accent sur les deux qualités essentielles à
développer face à la menace : « Bon sens et vigilance ». « Les attaques n’ont
jamais été aussi importantes que ces dernières années », a exposé le
conférencier dont la mission est d’informer et de sensibiliser au risque. Car
aussi bien protégées que soient les données informatiques, « la plus grande
vulnérabilité c’est l’humain ».

Une possible
cybersérénité ?

Autre volet abordé par Jean-Pierre Collé, l’action menée au
niveau de la Région Hauts-deFrance qui s’est saisie du sujet : « Il faut
pouvoir se protéger contre les différents types d’attaques et potentiellement
dans ce domaine, des métiers vont se développer. La Région crée et anime une
filière de formation ». Simon Vidogue est “solution architect” chez Vade
Secure. La société spécialisée dans la sécurité du mail est implantée
localement mais assure plus de 600 millions de boîtes mail à l’international. «
En cybersécurité, la donnée c’est de l’or », a expliqué l’intervenant insistant
lui aussi sur le constat : « En matière de fuite de données, le phénomène est
énorme et ne fait qu’empirer ». Pour essayer d’atteindre une cybersérénité,
Jean-Baptiste Caron, intégrateur de la société Axians AEP/digital a présenté
des solutions installées concrètes dans des entreprises industrielles 4.0, des
usines connectées.