Saint-Valery s’embourgeoise

Avec les années, des magasins proposant des vêtements et des accessoires pour une clientèle aisée ont fait leur apparition à Saint-Valerysur-Somme à côté de commerces populaires. Avec, par exemple, Noshoes qui a déménagé et s’est agrandi. De son côté, Chantal Beun a ouvert un magasin de dépôt-vente de grandes marques.

Saint-Valery s’embourgeoise

Le commerce de vêtements et d’accessoires s’ouvre de plus en plus à une clientèle exigeante à Saint-Valery. L’enseigne Noshoes est sans doute celle qui a ouvert le sillon. Elle a, en 2006, innové en proposant à la vente ou à la location l’essentiel pour passer un week-end confortable et sportif en baie de Somme en famille ou entre amis : des bottes, des imperméables, des vélos, etc.
Deux magasins en un
En 2009, un second magasin spécialisé dans une gamme plus ville a ouvert. Damien Cornille, le créateur de l’enseigne, a eu la possibilité de réunir les deux magasins en un seul. Noshoes se développe désormais sur 110 m2 et reste fidèle à son concept. Sur le trottoir, des vélos attendent d’emmener les amoureux de nature sur les routes et petits chemins de la baie de Somme : « Ce sont des vélos en aluminium que nous faisons fabriquer en France, informe Damien Cormille. Ils sont spécifiquement montés pour l’environnement. Où qu’on roule, on voit le paysage. »
Noshoes s’est aussi lancé dans la location de paddles. Les planches sur lesquelles on rame avec une grande pagaie. Elles sont signées Esprit de Picardie, avec qui Noshoes a mis en place un partenariat : « Nous avons de plus en plus de clients en particulier qui nous sont envoyés par le comité départemental du tourisme ou le comité régional du tourisme », explique Damien Cornille. En boutique pure, chacun peut s’équiper pour passer un week-end agréable en baie : du short, en passant par les lunettes de soleil, les chemisettes, les baskets à la mode, des bottes imprimées : « J’ai misé sur des produits durables et de qualité, continue t-il. Nous avons une réelle compétence dans nos choix. Avec le temps, nous connaissons les goûts et les besoins de nos clients. Ils peuvent porter ce qu’il achètent la semaine. » La boutique compte aussi une librairie, une papeterie, commercialise aussi des jouets pour enfants (cerfs volants, skateboard…). Aujourd’hui, Noshoes compte quatre boutiques : Saint- Valery, Le Crotoy, Le Touquet depuis l’an dernier et Wimereux depuis cette année. En été, les salariés passent de 7 à 12.
Grandes marques
À quelques mètres de Noshoes se trouve Invités de marques, un dépôtvente qui comme son nom l’indique ne vend que des marques. Il a ouvert ce printemps. Une fois passée la porte, on peut rêver devant une paire de boucles d’oreilles Chanel à 95 euros, des sacs signés Longchamp à 50 euros ou Vuitton, des robes haute couture Jean-Paul Gaultier à 950 euros. Tout ce qui est à vendre est souvent original et toujours dans un état impeccable : « J’ai vendu un sac Vuitton 960 euros, neuf il vaut 4 000, informe Chantal Beun. Il n’a pas posé longtemps. Les Vuitton partent toujours vite. Cela permet à ma clientèle qui cherche de la qualité de faire des affaires, de se faire des plaisirs qu’elle ne pourrait pas se permettre en boutique. Il y a une certaine clientèle de toute la France et même étrangère qui vient me déposer vêtements et accessoires. » Elle ne regrette pas son installation : « Saint- Valery est une ville cosy. La clientèle apprécie vraiment ce qu’il y a dans la boutique. »