Trois universités, une démarche commune, des projets concrets !

Durant trois jours, mi-novembre, les enseignants-chercheurs de l’Université d’Artois, de l’Université du littoral Côte d’opale et de l’Université de Picardie Jules Verne ont travaillé sur une démarche commune. Une université d’automne fructueuse !

Trois présidents pour répondre aux défis de demain : (de g. à dr.) Pasquale Mammone, Mohammed Benlahsen, Hassane Sadock. ©Aletheia Press/ Olivier Prud’homme
Trois présidents pour répondre aux défis de demain : (de g. à dr.) Pasquale Mammone, Mohammed Benlahsen, Hassane Sadock. ©Aletheia Press/ Olivier Prud’homme

Du 17 au 19 novembre à Boulogne-sur-Mer, 170 enseignants-chercheurs de l’université Jules Verne (UPJV) d’Amiens, de l’Université d’Artois et de celle de la Côte d’opale (Ulco) ont affiné leur stratégie territoriale au sein de lalliance A2U.

Appels à projets, programmes d'investissements, secteur de la recherche, les trois universités, qui regroupent plus de 50 000 étudiants et emploient plus de 3 400 personnes, veulent optimiser leur positionnement et mettre en place des filières d’excellence. Cette université d’automne a apporté des pistes concrètes de développement.

L’énergie, l’Europe et les technologies de la santé

« Nous voulons nous unir pour répondre à de grands appels à projets qui vont permettre aux étudiants d’améliorer leur cursus et l’offre de formation », a témoigné Mohammed Benlahsen, président de l’UPJV.

« Trois axes majeurs ont ainsi été abordés avec l’énergie, l’Europe et les technologies de la santé. En effet, ce dernier pôle est porteur d’espoir avec des recherches sur les robots permettant de développer la chirurgie à distance. L’axe social sera toujours de mise dans les innovations », rajoute Hassane Sadock président de l’Ulco.

Ainsi, à Amiens, la filière médicale compte une centaine d’étudiants quand l’Ulco regroupe 23% des effectifs des trois universités, depuis sa création il y a trois ans. « Il faut donner des moyens à la recherche pour créer et consolider des axes communs de travail », affirme, pour sa part, le président de l’Université d’Artois, Pasquale Mammone. Pour autant, si les trois structures ont décidé de s’engager dans une démarche commune, elles reste des entités propres et gardent leurs spécifiés.

9,7 millions d'euros pour l’Institut des sciences de la mer et du littoral à Boulogne-sur-Mer

Résultat concret de cette union, en 2023 l’Ulco devrait inaugurer un pôle pour les études d’ingénieur halieutique. C’est tout naturellement à Boulogne-sur-Mer que cet outil verra le jour. Les locaux de l’actuel université vont ainsi être complètement repensés pour accueillir ce pôle sur 2 800 m². Le montant total de travaux s’élève à 9,7 millions d’euros.

Les autres partenaires ne sont pas en reste car six cursus vont voir le jour dans la filière ingénieur : quatre à Amiens et deux à l’Université d’Artois. De plus, cette union verra aussi l’installation d’une cellule dédiée aux appels à projets européens et la création d’un collège doctoral. Avec cette université d’automne, les trois universités régionales ont clairement illustré l’adage selon lequel l’union fait la force.