Vendredis de l’entreprise :une opportunité pour les entrepreneurs

Créés à Saint-Quentin, les Vendredis de l’entreprise sont aujourd’hui présents à Chauny. Soissons est annoncé pour septembre et Amiens devrait voir le jour avant la fin de cette année. Cette initiative rassemble plus de 400 entrepreneurs qui viennent chercher du business.

Ils sont cinq entrepreneurs à l’origine d’une initiative qui ne demande qu’à se développer.
Ils sont cinq entrepreneurs à l’origine d’une initiative qui ne demande qu’à se développer.

 

Ils sont cinq entrepreneurs à l’origine d’une initiative qui ne demande qu’à se développer.

Ils sont cinq entrepreneurs à l’origine d’une initiative qui ne demande qu’à se développer.

Lancés il y a un an, les Vendredis de l’entreprise s’ancrent peu à peu dans le paysage économique saintquentinois. Au point de devenir un rendezvous trimestriel incontournable pour un grand nombre d’entrepreneurs. Ils sont cinq à l’origine de cette initiative : Frédéric Rossel, Jocelyn Delahaye, Sébastien Moulinat, Régis Carette et Etienne Curtelin se retrouvaient régulièrement le vendredi pour échanger sur les difficultés, leurs envies, leurs rêves de chef d’entreprise. Installés en Picardie à l’heure de la crise où il n’est pas toujours si aisé que cela de faire des affaires, ils ont décidé de lancer une initiative. Au lieu de se morfondre, de baisser les bras ou d’attendre que l’on vienne les chercher pour développer leur réseau, ils ont décidé de se prendre par la main. En toute convivialité, ils ont su fédérer autour d’eux un noyau dur de gérants de société assez complémentaires dans leur activité et leur parcours. Ils poursuivent ensemble un même but : défendre et regrouper celles et ceux qui, dans leur bassin d’emploi et d’activité, aiment les entreprises et cherchent à tisser des liens durables entre professionnels. Une première rencontre couronnée de succès, où les uns et les autres ont pu échanger, découvrir de futurs clients et faire part de leurs attentes, qui en a vite appelé une autre sous la forme originale d’un speed-dating des entrepreneurs.

1,8 M€ de chiffre d’affaires générés
L’association compte aujourd’hui près de 400 adhérents de tout horizon et de toute taille. « Les gens viennent pour faire du business », explique Frédéric Roussel, gérant de l’entreprise Sodineg à Neuville- Saint-Amand. Chaque trimestre, un vendredi soir, les entrepreneurs se retrouvent pour échanger leurs cartes de visite et trouver un partenaire, un client, un fournisseur, dans un cadre convivial autour d’un buffet. Les Vendredis de l’entreprise ont déjà généré 1,8 M€ de chiffre d’affaires, dans tous les domaines allant du tertiaire à l’industrie en passant par le bâtiment. Un montant non négligeable dans la conjoncture actuelle. Le club Les Vendredis de l’entreprise de Saint-Quentin a donné naissance à des filiales à Avesnes-sur-Helpe en Thiérache du Nord, et plus récemment (en juin dernier) dans le Pays chaunois. Un nouveau club verra le jour à Soissons (première réunion le 14 septembre) et un quatrième est annoncé sur Amiens avant la fin de cette année. Chaque association est adhérente à celle de Saint-Quentin « ce qui permet d’avoir la même conception ». De plus, un membre peut adhérer à une autre association pour un coût de 20 € au lieu des 50 € initiaux. « L’objectif est aussi de fédérer tout le monde sur les principales idées de développement du territoire », précise Frédéric Rossel.

L’accueil et le canal Seine-Nord : sujets importants
L’activité de l’association ne s’arrête pas à ces rencontres. Deux groupes de travail ont été créés. Le premier porte une attention particulière à l’accueil des entrepreneurs. Une cellule spécifique dédiée à l’accueil des entrepreneurs qui cherchent à s’implanter et/ou à développer leur réseau professionnel a été lancée. Le second groupe se penche sur le projet de canal à grand gabarit Seine-Nord qui « est une chance pour nos territoires » et participera à l’essor économique, industriel et commercial du secteur. En amont de sa réalisation, les entrepreneurs potentiels sous-traitants des groupes choisis, dans le cadre de cet important partenariat public-privé, doivent se faire entendre et défendre leurs intérêts en tant que régionaux de l’étape. C’est la mission qui a été confiée à cette cellule animée par Jocelyn Delahaye, dirigeant de l’entreprise Camofor.