À la bijouterie Julien d’Orcel, la troisième génération prend les rênes

Dans quelques semaines, Pierre Legay va succéder à son père, à la tête de la bijouterie Julien d’Orcel à Compiègne. Échange avec le futur dirigeant.

« Nous allons continuer à vendre nos milliers de références et l’équipe actuelle reste en place », explique Pierre Legay. (c) Bijouterie Julien d’Orcel-Compiègne
« Nous allons continuer à vendre nos milliers de références et l’équipe actuelle reste en place », explique Pierre Legay. (c) Bijouterie Julien d’Orcel-Compiègne

À Compiègne, la troisième génération de la famille Legay va prendre la tête de la bijouterie Julien d’Orcel, rue des Pâtissiers. Dominique Legay, l’actuel dirigeant, passe la main à son fils Pierre. « Toutefois, mon père va rester en boutique pour nous guider et nous transmettre ses savoir-faire », explique Pierre Legay, qui s’est associé à sa femme et à son ami Florian Robin, pour reprendre les rênes de la bijouterie.

« Pour les clients, cette reprise ne va rien changer. Nous allons continuer à vendre nos milliers de références et l’équipe actuelle reste en place », ajoute le repreneur. Les clients fidèles n’ont pas de quoi s’alarmer. « Ma sœur, Sophie, travaille depuis dix ans dans l’établissement. Elle ne se voyait pas le reprendre, car elle dit qu’elle ne possède pas la fibre entrepreneuriale. Mais, bien évidemment, elle reste en poste », assure Pierre Legay.

Dominique Legay, l’actuel dirigeant, passe la main à son fils Pierre. (c) Bijouterie Julien d’Orcel-Compiègne

Moderniser, sans bouleversement

Si pour les clients, la succession de la bijouterie ne rime pas avec changements, pour les deux employés, c’est différent. « La bijouterie ne possède aucun outil informatique. Mon père travaille comme le faisaient mes grands-parents », précise Pierre Legay. Une modernisation va donc s’opérer d’un point de vue informatique, pour gagner en productivité. Pour le moment, le repreneur l’assure : « C’est le seul changement qui sera opéré. »

Pour preuve, Pierre Legay tient à ce que l’activité atelier se poursuive. « Vous avez des clients fidèles qui font jusqu’à 60 kilomètres pour profiter de nos savoir-faire. Je ne veux pas que cela change », affirme l’entrepreneur. Que ce soit pour changer une pile, un bracelet en cuir ou faire graver un bijou… L’atelier a toute son utilité. À Compiègne, la bijouterie Julien d’Orcel, c’est une histoire de famille.