À Senlis, une exposition sur la galanterie ou l'exception française

Le musée d’Art et d’Archéologie de Senlis propose une exposition diptyque autour du thème de la galanterie : « Conversations amoureuses. L’art d’être galant depuis le XVIIe siècle ». Jusqu'au 5 mars, il est possible de découvrir l'évolution de la galanterie à travers l'art.

Le musée d’Art et d’Archéologie de Senlis. ©Alain Petit/ MAA Senlis
Le musée d’Art et d’Archéologie de Senlis. ©Alain Petit/ MAA Senlis

Madame de Scudéry, Pellisson, David Téniers, ou même Molière et Racine, grâce aux « festes galantes » données par Louis XIV à Versailles, sont autant de personnalités qui ont participé à la propagation de ce « je-ne-sais-quoi » caractéristique des belles manières de l’aristocratie française. Tant et si bien qu’aujourd’hui encore, la galanterie est perçue comme une exception française

La galanterie relève de nombreux sujets. Loin de s’intéresser à l’amour – tout du moins, à ses débuts – elle se rapporte au civisme et aux mœurs, ainsi qu’à l’éducation des femmes. Être galant, c’est être un homme d’honneur, doté d’un esprit vif, d’une passion des lettres et des jeux, d’un sens inné de la vêture.

À travers une exposition, le musée d’Art et d’Archéologie de Senlis retrace l'histoire de ces liens subtiles. Balthazar Moncornet, Albert Guillaume, Antoine Pesne.... auteurs d'artistes qui ont immortalisé ces moments.

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