Amiens Métropole organise une e-concertation aquatique

Depuis le 3 et jusqu’au 30 septembre, les Amiénois sont appelés à s’exprimer sur Internet sur leurs besoins et leurs envies pour l’équipement de la quatrième piscine qui verra le jour en 2015 à l’ouest d’Amiens.

Les Amiénois ont jusqu’à la fin du mois pour participer à cette e-concertation.
Les Amiénois ont jusqu’à la fin du mois pour participer à cette e-concertation.

 

Les Amiénois ont jusqu’à la fin du mois pour participer à cette e-concertation.

Les Amiénois ont jusqu’à la fin du mois pour participer à cette e-concertation.

Si l’emplacement exact de la quatrième piscine se décidera entre élus, le choix des équipements de la future piscine (piste cyclable, toboggan, cafétéria…) est en partie entre les mains des internautes. Depuis le 3 septembre, sur le site internet de la ville, www.amiens.fr/piscine, chacun peut répondre à la consultation. Graphisme inspiré par les jeux Facebook, fonctionnement dans la droite ligne des Serious Game – petits jeux à caractère informatif très prisés par les agences de marketing –, de gros moyens ont été déployés pour faire de cette deuxième consultation par Internet (la première date de l’année dernière et concernait le réseau de bus) un véritable succès.

e-concertation, mode d’emploi
Une fois arrivé sur une plate-forme qui ressemble beaucoup à celle des jeux pour adolescents Habbo, l’internaute peut découvrir les activités aquatiques proposées et se faire une idée plus précise de ce qu’est un “pentagliss” ou une rivière “lente ou rapide”. Vient ensuite le temps des questions.
Pour les abords de la piscine, un avatar nommé Romain, conducteur des travaux, questionne l’internaute sur son mode de locomotion (à pied, vélo, bus, voiture) et sur ses besoins (parking, piste cyclable…). Igor, maitre nageur virtuel, prend ensuite le relais. L’utilisateur est invité à remplir une carte de membre avec son âge, son sexe, un pseudo et son code postal. Un moyen pour Etienne Desjonquère, maire adjoint chargé de la démocratie locale et de la vie associative, Sarah Deslandes, directrice de la Mission démocratie locale d’Amiens Métropole, et le programmiste ISC, qui organisent cette consultation, d’effectuer par la suite un premier tri dans les résultats.
Après avoir donné son avis sur les heures d’ouverture et les tarifs, l’internaute doit sélectionner, avec un maximum de trois choix, les équipements strictement aquatiques, ceux réservés au bien-être ou encore les boutiques qu’il aimerait retrouver au sein de la future piscine. La carte de membre ainsi que les choix de l’utilisateur peuvent être enregistrés directement sur son ordinateur ou partagés sur les réseaux sociaux. Une façon d’élargir encore un peu plus le nombre et le type de participants.

Une campagne ludique
Car le changement se situe bien ici. Si des réunions publiques sont régulièrement organisées pour informer et faire participer les Amiénois, cette fois-ci Amiens Métropole a souhaité, en mettant en place une autre forme de concertation, viser un public plus jeune et plus varié : celui qui fréquente habituellement les piscines. « Le but est vraiment de faire participer ceux qui, d’habitude, ne se prononcent pas. Avec ce type de jeux, nous espérons cibler principalement des jeunes et des familles », explique Etienne Desjonquère.
Si 150 personnes s’étaient déjà inscrites avant le lancement de la plate-forme, il faudra au moins atteindre 2 000 participants pour que les résultats soient probants. Pour cela, en plus des flyers, affiches et autres messages radio, l’équipe d’Amiens Métropole, en association avec l’entreprise Decaux, va mettre en place du 12 au 26 septembre deux panneaux “nouvelle génération”. Le premier sera équipé d’une vidéo de présentation, le deuxième verra un personnage du jeu sortir du cadre de l’affiche. A l’issue de la consultation, dont les résultats seront affichés très rapidement sur le site, deux journées de travail seront organisées avec des volontaires dont la moitié sera tirée au sort. Une façon un peu plus classique de faire participer le grand public.