Atol s’impose de plus en plus sur le marché de l’optique

Xavier Buchet, vice-président d’Atol depuis deux ans et opticien depuis près de trente ans, a vu sa boutique Atol du centre-ville de Plessis-Belleville déménager dans la galerie marchande de l’hypermarché Leclerc, depuis le 1er octobre, dans la même ville. Cette extension était devenue nécessaire pour une coopérative qui cherche à capter le plus grand nombre de personnes…

Le 1er octobre, lors de l’inauguration de la nouvelle boutique, Xavier Buchet (au centre) pose avec Antoine et Matt Pokora.
Le 1er octobre, lors de l’inauguration de la nouvelle boutique, Xavier Buchet (au centre) pose avec Antoine et Matt Pokora.

 

Le 1er octobre, lors de l’inauguration de la nouvelle boutique, Xavier Buchet (au centre) pose avec Antoine et Matt Pokora.

Le 1er octobre, lors de l’inauguration de la nouvelle boutique, Xavier Buchet (au centre) pose avec Antoine et Matt Pokora.

Si choisir ses lunettes n’est pas toujours aisé pour les patients, le métier d’opticien n’est pas plus facile car il faut se démarquer de ses homologues et se faire un nom. Xavier Buchet est directeur de sa boutique et adhérent chez Atol depuis 1993. « Il est rare qu’un opticien indépendant arrive à tenir longtemps, constate-t-il. Surtout quand des coopératives nationales existent. » Atol, au-delà d’être la marque de lunettes choisie par Matt Pokora, est une coopérative qui regroupe des opticiens indépendants. Près de 800 magasins seront répertoriés d’ici la fin de l’année en France, preuve que les professionnels de l’optique choisissent un monde plus sûr. En effet, « Atol est dynamique dans le secteur de l’optique. Atol s’occupe de la partie commerciale et les opticiens qui sont adhérents restent libres dans leur pratique du métier et de la stratégie de leur entreprise », souligne sans ambages le vice-président. Une aubaine donc pour des professionnels qui touchent les petites et moyennes villes, comme Plessis- Belleville. Les centres commerciaux, du fait de l’affluence qu’ils drainent, sont, de plus, un moyen de toucher en peu de temps un grand nombre de personnes.

Une communication nécessaire
Comme tout opticien, Xavier Buchet propose des lunettes en boutique et également en livraison. Chaque client est conseillé et suivi sans que rien ne soit laissé au hasard. « Il y a un vrai suivi visuel des clients et nous sommes en plein dans la notion de “patientelle” où nous sommes les patients des médecins », constate le praticien. En ce qui concerne les produits, toutes les montures vues durant les spots publicitaires diffusés à la télévision sont fabriquées en France et les opticiens ont le choix parmi ces produits. Mais le grand succès d’Atol est le système des lunettes à clips qui permet au client de personnaliser sa paire de lunettes en changeant de monture selon son humeur. « Ce système est un succès et nous sommes les premiers à l’avoir commercialisé », expliquet- il. D’ailleurs, plus de 170 000 montures ont été vendues en France depuis 2009… un succès qui n’aurait peut-être pas eu lieu sans la publicité. Xavier Buchet, outre les valeurs de la coopérative, voit un intérêt commercial à avoir adhéré à Atol en tant qu’opticien indépendant : « Mon intérêt c’est aussi de communiquer plus largement et plus efficacement. Adhérer à une coopérative apporte une notoriété nationale et des outils marketing ». Une notoriété à laquelle l’image d’Adriana Karembeu, d’Antoine et Matt Pokora n’est pas tout à fait étrangère. « L’intérêt est de valoriser l’optique et de faire passer le message que porter des lunettes n’est pas une tare… De plus, les célébrités, par leur engagement personnel, font passer des valeurs : c’est une promesse de qualité », continuet- il, certain d’avoir fait le bon choix pour perdurer. Et le choix a été fructueux : adieu les lunettes noires à gros verres, aujourd’hui les lunettes sont devenues des accessoires de mode, et même le reflet de la personnalité.