BANGOR, LA MARQUE QUI AIME L’OCÉAN

Lucile Lefèvre et Cédric Charrier, fondateurs de la marque.
Lucile Lefèvre et Cédric Charrier, fondateurs de la marque.

Lancée il y a six mois par deux Amiénois, la marque de vêtements Bangor rend hommage à la mer et à ses codes.

Lucile Lefèvre et Cédric Charrier, fondateurs de la marque.

Lucile Lefèvre et Cédric Charrier, Amiénois d’adoption, ont lancé Bangor. L’idée de cette ligne de vêtements est née il y a deux ans, à l’occasion d’un séjour à Belle-Île-en-Mer, où ils cherchaient un projet commun. « Il fallait que ce soit en lien avec la mer, notre passion commune. Très vite l’idée d’une marque de vêtements s’est imposée, tout comme le fait qu’elle soit éco-responsable. On ne pouvait pas faire quelque chose sur l’océan sans que nos produits ne soient pas respectueux de l’environnement », ajoutent-ils.

ÉTHIQUE ET ÉCO-RESPONSABLE

Lucile Lefèvre et Cédric Charrier entament alors des recherches pour monter leur entreprise et trouver des fournisseurs qui ont les mêmes valeurs que les leurs. En parallèle, ils commencent à travailler sur une collection capsule pour « tester » un marché particulièrement concurrentiel. En collaboration avec deux graphistes, dont l’Amiénois Florian Martin, ils développent deux design différents pour hommes et femmes. « Lucile a la chance de connaître les membres du groupe Boulevard des airs. À ce moment-là, leur chanson Emmène-moi voir la mer connaissait un vrai succès, nous avons donc eu l’idée d’un partenariat », explique Cédric Charrier. Baptisée Boulevard des mers, la première collection, prend forme et apparaît en ligne le 21 juin dernier. Les t-shirts et tote bags de la marque sont tous réalisés à partir de coton biologique et d’encres écologiques. « Il n’existe pas de coton bio en France. Nous travaillons avec un fournisseur d’origine belge dont la matière première vient d’Asie et du Portugal. Il est adhérent, comme nous, à la Fair Wear Foundation qui garantit l’origine de la matière, mais aussi les conditions de travail des ouvriers », continue-t-il. L’impression est assurée par un imprimeur implanté à côté de Biaritz. « Si 95% de la distribution se fait en ligne, nos produits sont aussi disponibles dans un concept-store à Brest et dans un Comptoir de la mer à Noirmoutier », indique le chef d’entreprise. Le couple a également organisé une vente sur un week-end à Saint-Valery-surSomme où il a pu mesurer la popularité de ses créations. « Notre objectif est de développer la vente physique, en bord de mer », ajoute-t-il. À terme, tous deux espèrent ouvrir leur propre boutique, en Bretagne.