BGE Somme, prendre en compte l’individu

La création d’entreprises a évolué, et avec elle les métiers de BGE Somme, pour répondre au mieux aux besoins des porteurs de projets. L’aube de cette nouvelle année est l’occasion pour son directeur Hervé Marc de faire le point.

BGE Somme épaule le futur créateur, avant et après la création.
BGE Somme épaule le futur créateur, avant et après la création.
BGE Somme épaule le futur créateur, avant et après la création.

BGE Somme épaule le futur créateur, avant et après la création.

Si Hervé Marc a un conseil à donner aux porteurs de projets, c’est celuici : « Contactez-nous ! » Pour ne pas rester seul face à son envie de créer, et surtout connaître la viabilité de son projet et en avoir une vision globale. Comme le rappelle Hervé Marc, « toute activité s’appuie sur l’individu, sans lequel le projet n’existe pas. Il faut entrer dans une logique de solidarité, surtout face à notre monde de plus en plus individualiste, et face à la dureté des marchés et de la réglementation ». BGE Somme est donc là pour épauler le futur créateur (avant et après la création), en prenant en compte trois dimensions essentielles : l’individu, le projet et le marché, qui doivent co-exister en synergie, avec une évolution de fond : « Les marchés sont déstabilisés, les projets plus complexes à monter et les individus plus stressés. » Et une tendance lourde : plus de 95 % des entreprises créées sont unipersonnelles.

Accompagner, mais pas seulement
On l’aura compris, le simple accompagnement du porteur de projet ne suffit plus, et BGE Somme a donc repositionné ses actions, en fonction des problématiques personnelles : « Nous avons travaillé sur cet aspect, en captant les personnes en amont, en organisant des sessions pour expliquer à des salariés comment intégrer la possibilité d’un projet de création dans leur parcours professionnel », explique le directeur. Selon les chiffres BGE au niveau national, 15 % des salariés créent leur entreprise, un chiffre constant. L’objectif étant de désamorcer le processus s’il n’est pas viable, ou au contraire de l’encourager (et donc l’accompagner), en aidant les individus à se poser les bonnes questions, et les aider à s’approprier la culture économique nécessaire à la création. BGE Somme dispense notamment des formations – à la carte – divisées en 9 modules, de 120 heures au total, par journées réparties sur deux ou trois mois. “Demain je crée” permet par exemple de savoir si le marché sur lequel le porteur veut se positionner existe, avec comme possible étape ultérieure le passage en couveuse d’entreprises (celle d’Amiens est née en 2006), qui permet de tester concrètement le projet, et les capacités du créateur à l’assumer. « Les couvés restent en moyenne un an dans la structure, et 90 % des sorties sont positives avec 50 % de créations pérennes, et 20 % des créateurs qui reprennent leur précédent emploi », précise Hervé Marc. Et même si le projet initial n’aboutit pas, Hervé Marc insiste sur le fait de ne pas vivre le non aboutissement d’un projet comme un échec [ndlr, sur les projets accompagnés par BGE Somme, 20 % débouchent sur une création], « tout parcours vers la création constitue un élément positif, même si la création n’aboutit pas concrètement, elle demeure un support pour se réaliser et un élément de construction de soi ». Comme il l’explique, l’entreprenariat relève du fait culturel, « c’est une autre façon de voir le monde, de se voir, et de voir le marché »…