Compiègne : à la rencontre des entreprises qui recrutent des cadres

L'Université de technologie de Compiègne (UTC), à travers le service de la formation continue, a organisé son dixième salon Rebond Cadres, en virtuel jeudi 2 février, sur le thème « se préparer à rencontrer des entreprises/des recruteurs » et en présentiel vendredi 3 février, au Centre d'Innovation de Compiègne, en partenariat avec Pôle emploi, l’APEC, la Région des Hauts-de-France, le département de l’Oise et l’ARC... avec comme thème : la rencontre des entreprises qui recrutent.

En partenariat avec Pôle emploi et l’APEC, avec le soutien de la Région des Hauts-de-France, du département de l’Oise et de l’ARC, et après deux ans uniquement en virtuel, le salon « Rebond Cadres » revient sous un nouveau format en ce début 2023.
En partenariat avec Pôle emploi et l’APEC, avec le soutien de la Région des Hauts-de-France, du département de l’Oise et de l’ARC, et après deux ans uniquement en virtuel, le salon « Rebond Cadres » revient sous un nouveau format en ce début 2023.

C'est un événement centré sur la mise en relation entre les cadres désireux de booster leur projet professionnel et les entreprises, du territoire, qui recrutent. Le salon Rebond Cadres propose de belles opportunités de rencontres. L’UTC a organisé le dixième salon, sur deux jours, le jeudi 2 février en mode virtuel et le vendredi 3 février en mode présentiel.

Ce salon a été l'opportunité d'échanges constructifs autour de l'emploi. En virtuel le jeudi, le salon Rebond Cadres a proposé sept webinaires sur le thème « Se préparer à rencontrer des entreprises ». Fabrice Calbour, intervenant en transition numérique et marketing sur les réseaux sociaux, a centré son webinaire sur le très connu réseau professionnel Linkedin. « Vous êtes en pleine transition ou vous cherchez de nouvelles opportunités ou des missions à mener, alors utilisé judicieusement, LinkedIn est un puissant outil pour se faire remarquer et découvrir des occasions professionnelles. En début 2023 et plus que jamais, il faut être visible des recruteurs sur LinkedIn. Pour cela il faut optimiser son profil pour un meilleur référencement interne, développer son réseau de manière stratégique et adopter les bonnes pratiques pour repérer les opportunités professionnelles », résume-t-il.

De leurs côtés, Pôle Emploi et l'Apec ont proposé deux webinaires. Le premier sur le conseil en évolution professionnelle, CEP, qui permet de faire le point sur son évolution, sa reconversion et sa recherche d’une nouvelle opportunité professionnelle. Un autre tremplin vers l'emploi est la période de mise en situation en milieu professionnel, PMSMP, est une opportunité de découvrir de nouveaux métiers, de nouveaux secteurs d’activité et de nouvelles entreprises par l’immersion professionnelle. Christophe Marnaud, consultant Apec, a, quant à lui, mener un autre webinaire Apec intitulé « Faire de sa séniorité une force ». De quoi lutter contre les blocages, reconnaitre les atouts « spécifiques seniors » et surtout les différents leviers à mobiliser.

Les entreprises rencontrent leurs futurs talents

Le vendredi 3, en présentiel, a eu lieu la deuxième journée du salon Rebond Cadres au Centre d’Innovation de l’UTC. Les organisateurs ont accueilli, au total, 28 entreprises qui ont des postes de cadres à pourvoir. « Ce sont de vrais postes. Ils sont tous venus avec leurs annonces. Le thème de la journée était "Venez rencontrer des entreprises qui recrutent", en partenariat avec Pôle emploi et l’APEC et avec le soutien de la Région Hauts-de-France, du Département de l’Oise et de l’ARC », souligne Dolorès Gaiffe, cheffe de projet Rebond Cadres/Horizon emploi cadres à la formation continue de l'UTC.

Camille Loth, chargée de recrutement avec Lyson Petitjean, assistante recrutement de Gueudet Automotive.

Parmi les entreprises présentes figuraient Métarom, le Parc Asterix, Servair, Sima Holding, Veolia, Wyz, Matra Electronique, Biocodex ou encore Oleon pour ne citer que ces entreprises. « Nous sommes toujours à la recherche de profils dans le domaine de la purification d'acides aminés à destination de l'industrie pharmaceutique essentiellement. Des ingénieurs de projets, des ingénieurs en chimie, des personnes en contrôle qualité, en planification », explique Adeline Macke, responsable des Ressources humaines d'Evonik, entreprise du secteur de la chimie fine, basée à Ham dans la Somme, employant 240 salariés. Gueudet Automotive est également en pleine campagne de recrutement. « Nous recherchons activement divers profils. Cela va du mécanicien à la secrétaire commerciale et au conseillers en financement sans oublier le vendeur automobile. On s'occupe aussi de l'agricole et du poids-lourd. Donc les salons comme celui-ci sont toujours les bienvenus pour nous et rencontrer divers profils, même ceux qui ne viennent pas obligatoirement de l'automobile. Nous cherchons des personnes avec des savoir-être. C'est ce qui fait notre force. Et c'est ce que nous trouvons ici notamment, une vraie richesse des parcours. Rebond Cadres est très intéressant aussi pour cela », affirme Camille Loth, chargée de recrutement de Gueudet Automotive, qui a déjà fait part de plusieurs CV à ses équipes pour prises de rendez-vous.

Connexions entre les acteurs au service de l’emploi

« Je suis responsable informatique sur Paris et j'ai besoin de me relocaliser sur Compiègne. Je suis un peu fatigué des allers-retours. Ce salon me permet d'avoir une visibilité sur le marché local. J'ai vu différentes entreprises dont la Caisse d'Epargne qui est un grand groupe reconnu », confie Karim, 35 ans. Face à lui Camille Urbaniak, 25 ans, chargée de recrutement à la Caisse d'Epargne des Hauts-de-France qui est ouverte à ce genre de profil de grande qualité. Comme celui de Marc, 43 ans : « Je suis un ex-cadre en développement web au sud Paris et je réalise une reconversion professionnelle. J'ai entendu parler de ce salon via LinkedIn. Je cherche dans le design, un stage en immersion. Alors je tente ma chance. Là sur le stand de Metarom. »

À quelques pas, sur un autre stand dédié lui aussi au recrutement de cadres en reconversion, une file d'attente se crée. C'est celui de Françoise Manassero-Malabard, directeur associé du cabinet de recrutement parisien Maestrium. « Pour moi, l'humain, le collaboratif est très important. J'étais directeur financier, j'ai voulu changer de vie et me rapprocher du collaboratif. J'ai eu de grosses collaborations dans les gestions de crise. Et aujourd'hui je veux m'occuper de l'humain. »

Booster sa carrière professionnelle

« Après ces séquences de confinement, on a enfin plaisir à se retrouver sur ce salon et donner du sens à nos métiers de la transition professionnelle, de la reprise de formations, de rester en lien. Le sourire de tous en dit long aujourd'hui. C'est la capacité à anticiper des rebonds qui permet de rester en veille et en capacité à se projeter sur de nouveaux enjeux, tels que le développement durable, ou l'ingénierie soutenable par exemple, », témoigne Véronique Fort, directrice adjointe Formation Continue qui permet aux personnes de reprendre des études pour prétendre à des diplômes d'ingénieurs par le biais de la VAE notamment.

Un autre champs d'action de l'UTC via son service Formation Continue est l'accompagnement des entreprises dans la montée en compétences de leurs salariés, des opérateurs comme des managers sur des thématiques concrètes. L'université propose aussi aux organisations privées et publiques de se joindre à elle en s’engageant à ses côtés sur l’un de ses deux programmes de solidarité que sont "Compétences numériques" et "Un diplôme pour l’emploi". Il s’agit de participer à une démarche de solidarité aux côtés de l’UTC. En confiant des salariés en formation continue à l’UTC, l’école met en réserve une partie des recettes réalisées. Cette réserve permet de financer des formations certifiantes de cadres en transition professionnelle, inscrits à Pôle Emploi et admis dans le dispositif d’accompagnement Rebond Cadres de l’UTC.