Compiègne Paysage : une nouvelle parcelle pour de nouveaux défis environnementaux

Arrivé à Margny-lès-Compiègne il y a six ans, Compiègne Paysage est désormais à l’étroit. Elle devrait prochainement acquérir une parcelle contiguë pour réaménager ses locaux.

Compiègne Paysage va prochainement pousser les murs de ses locaux. (© Compiègne Paysage)
Compiègne Paysage va prochainement pousser les murs de ses locaux. (© Compiègne Paysage)

À la tête de Compiègne Paysage depuis 13 ans, Jean-Luc Gardien a su favoriser un développement continu de son entreprise crée en 1980. À tel point que celle-ci est désormais à l’étroit dans ses locaux. « Nous avons emménagé à Margny-lès-Compiègne il y a six ans. Nous étions une dizaine de personnes, aujourd’hui, nous sommes 25 ! », constate, Jean-Luc Gardien.

C’est pourquoi il a sollicité l’acquisition d’une parcelle de 2 000 m² contiguë. Une demande validée, il y a quelques semaines, par l’Agglomération de la Région de Compiègne. « Nous allons pouvoir réorganiser nos locaux et notamment la zone d’accueil du personnel, agrandir l’espace de stockage et rationaliser la circulation des véhicules », se réjouit l’entrepreneur. Pour l’heure, il est encore trop tôt pour évaluer le montant de l’investissement.

Une clientèle variée

Un essor qui s’appuie sur une clientèle variée composée de particuliers, bien sûr. Mais Compiègne Paysage a su également décrocher de nombreux marchés auprès des collectivités, des bailleurs sociaux et des entreprises. « Même si nous pouvons intervenir sur tout le département, nous travaillons essentiellement dans un rayon de 30 à 40 km autour de Margny-lès-Compiègne. Cela nous permet d’avoir le maximum de réactivité », souligne l’entrepreneur qui constate que le marché est particulièrement porteur actuellement.

Jean-Luc Gardien, dirigeant de Compiègne Paysage. (© Compiègne Paysage)

L’entreprise, qui réalise un chiffre d’affaires annuel de deux millions d’euros, a profité des projets d’aménagements qui se sont multipliés chez les particuliers pendant le confinement. « Cela a compensé la mise en stand-by temporaire des interventions auprès des collectivités », complète Jean-Luc Gardien. Aujourd’hui, l’entretien et l’aménagement d’espace vert dans les villes ont repris et connaissent même une mutation.

Se former pour rester au top

« Dans ma zone d’activités, les collectivités, notamment Compiègne, se sont emparés des problématiques liées au réchauffement climatique. C’est très net ». Les cœurs de ville, par exemple, sont revégétalisés pour diminuer la température ambiante. Choix des espèces, techniques d’entretien, la question de la gestion de l’eau est également devenue incontournable. Autre pratique qui rentre dans les mœurs, la gestion différenciée des zones, qui implique, par exemple la réduction du nombre des tontes. « Là où nous passions 12 fois autrefois, nous ne le faisons plus qu’une fois ». Un plus pour la biodiversité, mais également un manque à gagner pour l’entreprise.

« Ces changements sont indispensables pour l’environnement, mais nécessitent que nous évoluions également pour maintenir l’activité de l’entreprise », rebondit Jean-Luc Gardien. Formation, veille technologique et visite de salons professionnels, font partie du quotidien. « Nous pouvons utiliser des sondes qui mesurent le stress hydrique des jeunes arbres », illustre Jean-Luc Gardien. Des techniques qui permettent de répondre à des appels d’offres de plus en plus poussés et exigeants, et ce dans un contexte économique contraint pour les collectivités. Mais pas de quoi inquiéter Compiègne Paysage qui poursuit son chemin vert. « En septembre, nous accueillerons quatre nouvelles personnes, ajoute le gérant. Il est extrêmement compliqué de recruter, mais pour moi, la solution réside dans l’alternance. C’est une habitude que nous avons et qui fonctionne bien ! »