Cooprex International promeut la confiance et la coopération

Créé en 2012, le cabinet de conseil en conduite de management installé au Parc technologique de Venette, s’appuie sur une méthode développée par l’Université de Technologie de Compiègne.

Christophe Machu, PDG de Cooprex International. © Cooprex international
Christophe Machu, PDG de Cooprex International. © Cooprex international

Le facteur humain est parfois le grain de sable qui enraye la machine et vient compliquer le déploiement d’un projet d’entreprise. Et c’est précisément dans ce domaine que le cabinet Cooprex International, installé à Venette, propose un accompagnement basé sur la coopération et la confiance. « Notre méthode, PAT-Miroir©, a été développée par l’Université de technologie de Compiègne, notamment par Gilles Le Cardinal, qui était professeur. Le cabinet est né, en 2012, de notre rencontre », souligne Christophe Machu, PDG de Cooprex International. Gilles Le Cardinal est aujourd’hui professeur émérite de l’UTC et directeur Scientifique de Cooprex international.

Un processus qui va vite

La méthode, que Christophe Machu compare à « une innovation de rupture », s’appuie sur quatre à cinq ateliers. Les collaborateurs de l’entreprise sont invités à s’exprimer sur leurs peurs, leurs attraits et leurs tentations - qui peuvent mettre le système de coopération en échec, et ce au cours d’un processus très structuré. « Il peut y avoir des envies collectives et individuelles différentes, ce qui n’est pas un problème en soi. Mais il est important de les connaître pour y répondre », note, à titre d’exemple, le PDG. Une vision commune émerge, laquelle sert à l’équipe de direction pour construire un programme d’actions. « Nous n’apportons pas la solution, mais nous traçons un chemin vers le succès », précise-t-il encore.

De nombreux freins sont levés, ce qui bénéficie à l’entreprise mais aussi aux collaborateurs qui (re) trouvent du sens à leur travail ou renforcent leur motivation par exemple. Une démarche d’autant plus intéressante alors que la crise sanitaire a fait évoluer les priorités et les attentes professionnelles des uns et des autres. « C’est un processus qui va très vite et qui peut être mené en deux mois », souligne Christophe Machu. Le cabinet peut revenir, six mois plus tard, à l’occasion d’un bilan sur l’avancée du programme d’actions.

Des situations variées

Multinationale, PME, collectivité… malaise social, concrétisation d’un projet d’entreprise, adaptation à une évolution législative… Cooprex International intervient dans des situations extrêmement variées. « Nous avons travaillé plusieurs fois avec Air France, nous intervenons également lors de la transmission de PME, qui peuvent être familiales, comme des exploitations agricoles », complète Christophe Machu. Le cabinet a ainsi accompagné, en 2019, le doyenné de Roubaix au sein du diocèse de Lille, dans une réflexion autour de la gestion des bâtiments (église, presbytère…). En 2017, c’est Quimper qui a expérimenté le PAT-Miroir© lors d’une concertation publique autour des quatre politiques majeures pour la ville.

« Nous dispensons également des formations pour faire rayonner cette méthode. Dans ce cadre, l’année dernière, nous avons obtenu la certification Qualiopi », poursuit le responsable. Lequel évoque la volonté de se développer à l’international, notamment au Chili. « PAT-Miroir© peut aussi être un outil pour aider les entreprises anglo-saxonnes à comprendre les entreprises latines », rebondit-il. En attendant un contexte international plus propice à un déploiement à l’étranger, le cabinet double ses effectifs en 2022 pour répondre aux demandes sur le territoire.