Cyclelec : des vélos à assistance électrique dernière génération

Deux ingénieurs en automobile isariens, Patrick Choquet et Yannick Hildenbrand, ont créé un vélo à assistance électrique de haute technologie proposant ainsi une véritable aide adaptée à toutes les vitesses, à tous les chemins et à tous les niveaux.

Patrick Choquet, dans son atelier où il assemble et vend ses vélos.
Patrick Choquet, dans son atelier où il assemble et vend ses vélos.
Patrick Choquet, dans son atelier où il assemble et vend ses vélos.

Patrick Choquet, dans son atelier où il assemble et vend ses vélos.

En France, l’industrie du vélo à assistance électrique se porte bien, augmente même, malgré une concurrence importante des produits asiatiques, très compétitifs en termes de prix. Les vélos sont aujourd’hui plus adaptés aux besoins des utilisateurs et surtout plus performants. Désormais, exit les anciennes méthodes électriques et scalaires, c’est la commande vectorielle qui est au centre de tout, comme les vélos de Cyclelec, société implantée à Nanteuil-le-Haudouin, dans l’Oise. « Nous vendons essentiellement des VTC (ndlr : vélo tout chemin) et des vélos de ville. Le moteur permet une aide à n’importe quel moment. Il existe cinq niveaux et chaque niveau s’adapte à la vitesse pour que l’utilisateur ne soit pas emporté par la puissance du moteur, c’est la vitesse progressive et il se cale à la difficulté », explique Patrick Choquet. « On peut utiliser ce vélo pour le loisir ou pour aller travailler. C’est une vraie aide aux personnes âgées par exemple ». La vitesse maximale de l’engin varie entre 40 et 60 km/h et roule à une vitesse moyenne de 25 km/h. De quoi satisfaire ces ex-ingénieurs en automobile depuis 20 ans, reconvertis dans les vélos électriques.

L’électrification

Pour atteindre cette performance, les deux ingénieurs et passionnés de vélo ont passé deux ans à mettre en place ce système électronique. Les vélos sont fabriqués en aluminium, pèsent 12 kg et sont équipés d’un moteur et d’une batterie, à peine visibles.

La batterie (250 watts) peut se charger 1 200 fois et la charge s’enlève soit pour la charger chez soi pour rouler sans. L’autre particularité de ce système évolué est qu’il possède un capteur de pédalage, « ce qui fait la différence » pour les deux ingénieurs. Ce dernier, ajouté à la commande vectorielle, mesure l’écart entre la vitesse du vélo et le pédalage pour une adaptation de la vitesse tout en douceur. Pour les amoureux de leur vélo, Patrick Choquet et Yannick Hildenbrand ont mis en place une autre activité : l’électrification des vélos. Il s’agit de poser un moteur sur les propres vélos des particuliers. « Nous avons un exemple d’une personne qui est passionnée de cyclisme et qui a son vélo fétiche. Nous avons posé un moteur dessus, en respectant les particularités du vélo. Ce n’est pas une opération facile, nous faisons ça pour étendre notre activité mais aussi pour simplifier la vie des gens », note Patrick Choquet. De quoi monter les côtes en toute sécurité.