Deuxième appel à projets touristiques pour la vallée de Somme

Dans le cadre du grand projet vallée de Somme, le conseil général a décidé de lancer un second appel à projets touristiques afin de créer ou de développer des activités (hébergement, loisirs, restauration) le long de la Somme. Les dossiers étaient à déposer pour le 1er juillet.

La Somme offre de multiples possibilités qui ne demandent qu’à être exploitées.
La Somme offre de multiples possibilités qui ne demandent qu’à être exploitées.
La Somme offre de multiples possibilités qui ne demandent qu’à être exploitées.

La Somme offre de multiples possibilités qui ne demandent qu’à être exploitées.

Soutenu depuis 2009 par le conseil général de la Somme, le grand projet de la vallée de Somme a pour but de favoriser le tourisme responsable, en accord avec le développement durable, le long des rives de la Somme qui irrigue l’ensemble du territoire. Afin de favoriser l’émergence de projets touristiques tout au long du fleuve, le conseil général a décidé de lancer des “appels à projets touristiques”. En 2013, un premier appel à projets a consacré 16 dossiers. Parmi eux, les cabanes insolites du camping Le Clos Cacheleux à Moyenneville, la création d’une agence touristique spécialisée dans les parcours en canoë à Saint-Valéry-sur- Somme ou encore la création d’un sentier de grande randonnée de Fonsommes (Aisne) à Abbeville. Le deuxième appel à projet, ouvert aux particuliers, associations et aux entreprises, s’est déroulé du 7 avril au 1er juillet 2014. Une aide globale de 300 000 euros permettra d’accompagner l’ensemble des porteurs de projets sélectionnés.

Des activités variées
« Aujourd’hui nous avons beaucoup de demandes d’information. Il faut avant tout que les projets aient un rapport avec le fleuve, l’itinérance douce », explique Catherine Odent, responsable pôle conseil et développement de Somme Tourisme. Le dossier de candidature se découpe en plusieurs parties, le candidat doit présenter son projet, le secteur d’activité et la clientèle, la faisabilité mais également la prise en compte du développement durable, d’intégration dans le paysage ou la maitrise des énergies. Un comité technique est chargé d’examiner l’ensemble des dossiers reçus, d’étudier la viabilité et la diversité des idées soumises avant que les projets soient adressés à un comité de sélection. « Lors du premier appel à projet, il n’y avait pas de restauration, si parmi les dossiers déposés il y a une proposition de ce type, le financement pourra être plus important. Nous prenons également en compte la sauvegarde du patrimoine, lorsqu’il y a des projets de restauration par exemple. » Le processus débutera cette fois-ci en octobre. Il faut compter en moyenne entre six mois et deux ans pour mettre en place les aménagements lauréats. Un suivi des dossiers est assuré par Somme Tourisme, qui se charge également de faire la promotion de ces nouvelles installations auprès de ses prestataires et partenaires.

Créer un engouement
Si le tourisme se concentre habituellement sur la baie ou la côte picarde, le fleuve qui traverse l’ensemble du département permet d’irriguer le tourisme sur l’ensemble de la Somme, ce que confirme Catherine Odent : « Il s’agit de promouvoir le territoire et de développer des activités le long du fleuve. Peu de gens savent par exemple que la Somme est navigable. C’est l’occasion de fédérer les habitants autour du fleuve. » Un programme qui souhaite renforcer l’identité samarienne et favoriser un tourisme aussi bien de proximité qu’extérieur à la région. L’ensemble des activités touristiques doit en effet contribuer à créer une attractivité durable pour le fleuve et ses diverses possibilités. « Nous espérons que l’engouement suscité par les différentes activités permettra de développer le tourisme durablement le long du fleuve et attirera des investisseurs locaux et nationaux », indique d’ailleurs Catherine Odent.