EPIONE S’APPRÊTE À TRANSFORMER L’APPRENTISSAGE

Epione s’appuie sur la pédagogie active de SimUSanté® et répond à la volonté de transformation pédagogique du secteur de la santé.
Epione s’appuie sur la pédagogie active de SimUSanté® et répond à la volonté de transformation pédagogique du secteur de la santé.

Le programme Environnement partagé innovant ouvert numérique évolutif – Campus Santé porté par l’équipe de SimUSanté® et l’UPJV en lien étroit avec le Rectorat et le Cluster Santé, débutera en janvier.

Epione s’appuie sur la pédagogie active de SimUSanté® et répond à la volonté de transformation pédagogique du secteur de la santé.

« Epione est la continuité de SimUSanté® sur le plan numérique », explique le Professeur Christine Ammirati à l’origine du projet et coordinatrice du centre de pédagogie active et simulation en santé sur le plan scientifique et pédagogique. La création d’un Campus Santé de 45 000 m2 à l’horizon 2020, qui va permettre le regroupement des UFR de médecine et pharmacie ainsi que les 43 instituts de formation paramédicale, est l’occasion d’imaginer une nouvelle pédagogie s’appuyant à la fois sur l’enseignement classique et sur des ressources numériques. « L’universitarisation des professions de santé va offrir la possibilité d’un décloisonnement des apprentissages. Epione vise à mutualiser les ressources pour créer un socle commun à tous les apprenants, qui pourront choisir des modules complémentaires en fonction des différentes professions visées ». Ce projet ambitieux a deux autres objectifs, la réussite de la transition numérique dans le secteur de la santé grâce à un apprentissage participatif et personnalisé mais aussi l’identification des métiers de demain. « Nous allons pouvoir créer des unités d’enseignement transverses avec d’autres disciplines comme le droit, les sciences humaines, le numérique… C’est indispensable pour pouvoir anticiper l’avenir. »

OUVERT À TOUS

Epione, lauréat de la première vague d’appel à projets “Nouveaux cursus à l’université” du Programme investissement d’avenir, qui va recevoir à ce titre une subvention de 5,106 millions d’euros sur 10 ans, s’adresse à un très large public. En plus des étudiants et des professionnels de santé, les ressources seront accessibles aux professeurs et élèves du second degré, d’où le partenariat avec le Rectorat, mais également aux aidants. « Nous souhaitons valoriser les compétences des profanes, valider les compétences de ceux qui accompagnent des proches s’ils le souhaitent» ajoute le Professeur Ammirati.