Fonds mutualisé départemental de revitalisation de l’Oise : 18 premières entreprises concernées

Le Fonds mutualisé départemental de revitalisation de l’Oise (FMDRO) est désormais en action. Pourquoi ce fonds ? Le législateur a institué une obligation dite de revitalisation à la charge des entreprises de plus de 1000 salariés en Europe, procédant à des restructurations. L’objectif est, lorsqu’elles ferment ou restructurent un site qui affecte par son ampleur l’économie locale, de contribuer à la réactivation du bassin d’emploi concerné afin de compenser le nombre d’emplois supprimés.

Dans ce cadre, la Préfète de l’Oise a souhaité la mise en place d'un fonds mutualisé départemental de revitalisation alimenté par les reliquats des conventions ayant existé sur le département suite à la fermeture de sites industriels. Il a pour vocation de proposer des aides aux commerces, TPE, PME sur l’ensemble du département avec des actions renforcées en zones rurales ou en quartiers politique de la ville.

Ce fonds sera stratégique car déjà de grands projets sont impliqués, comme la préparation aux Jeux Olympiques 2024, la réhabilitation des friches industrielles ou le développement du secteur culturel. Avec la convention tripartite du Fonds mutualisé départemental de revitalisation de l’Oise, deux fonds seront disponibles, un fonds généraliste géré par la CCI de l’Oise et un fonds innovant géré par Iterra.

18 premières entreprises dans l'Oise

Une première réunion a été tenue, le 22 juin, pour valider des demandes de financements d'entreprises, TPE et PME susceptibles de créer ou de maintenir des emplois dans l'ensemble du département de l'Oise, en présence Corinne Orzechowski, préfète de l’Oise, Philippe Bernard, président de la CCI de l’Oise et Philippe Choquet, président de l’ITerra.

Grâce à ce premier comité d’engagement, le fonds généraliste, géré par la CCI de l'Oise, va accompagner 12 entreprises dans des secteurs tels que la restauration, la réparation informatique, les services à la personne pour des travaux paysagers, la construction mécanique de précision, la mode et l'habillement ou encore la joaillerie.

Du côté du fonds dédié à l'innovation, géré par iTerra, six projets ont été identifiés autour de procédés ou dispositifs innovants comme la création de cartables scolaires nouvelle génération, des méthodes de test in vitro alternatives, la normalisation de soins dermatologiques, la production de maillots de bain écoresponsables... L'ensemble des aides accordées par l’État représente 134 108 euros et soutiendra 23 emplois.