L'aventure du vivant : le camion national s'arrête dans l'Oise

Ce camion de 18 m sillonne les routes de France depuis septembre 2021. Dans la région depuis deux semaines, il s'est arrêté à Château-Thierry (02), à La Capelle (02) puis à Compiègne du 6 au 8 février, et s'arrêtera à Beauvais les 9,10 et 11 février. Ce camion "L'aventure du vivant", lancé au Salon international de l'agriculture 2020, présente les formations menant aux métiers mal connus de ces secteurs qui recrutent.

Et l'enjeu est de taille car plus de 200 métiers, 150 formations et 800 établissements (dont 217 publics) sont enregistrés en France. À l'instar d'UniLaSalle à Beauvais formant des ingénieurs. « Ce camion a été lancé par le ministère car il y a une baisse d'effectifs au sein des formations et de nombreuses entreprises dans ces secteurs recrutent, explique Charlotte Quernet, animatrice à bord du camion. Les métiers sont mal connus et, par exemple, un lycée agricole ne propose pas que des formations pour être agriculteur. Ou encore, quand un élève veut faire de la mécanique, il n'y a pas que les voitures, le secteur de l'agriculture propose aussi ces métiers. »

Car les métiers du vivant concernent aussi les secteurs de l'environnement, de l'alimentation, de l'agroéquipement, de la forêt, du paysagisme ou encore du service, accessibles à tous les niveaux de formation. Par exemple, à Compiègne, l’École des courses hippiques de Gouvieux étaient présentes pour présenter l'étendu de ses métiers.

Un camion pédagogique et connecté

À l'intérieur du camion, la technologie plonge tout à chacun au cœur des métiers. Simulateur de conduite d'engins agricoles, casques à réalité virtuelle, écrans tactiles interactifs, tablettes connectées... l'objectif est d'être au plus proche de la réalité des métiers tout en proposant une découverte attractive. Ouvert aux scolaires et au grand public, ce camion organise également des temps d'échanges et de présentations afin de mieux connaître les différents métiers du secteur du vivant. Si le camion est national, l'approche est locale. Des jeunes, des enseignants ainsi que des organismes de formations locaux échangent avec les scolaires, la principale cible de ce camion.

Là aussi l'enjeu est de taille : dans la présentation du projet, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, précise que « la crise sanitaire nous a montré l'importance des enjeux liés à la souveraineté alimentaire, l'enjeu crucial de maintenir une agriculture et des industries de la transformation ». C'est dire l'avenir certain de ces métiers.