La Fabrique Aviva compte 17 finalistes issus des Hauts-de-France

En plus d’Escape Forest, Axelle et Victor Zandvliet ont imaginé Cocoon Forest, des logements insolites dans les arbres.
En plus d’Escape Forest, Axelle et Victor Zandvliet ont imaginé Cocoon Forest, des logements insolites dans les arbres.

Le concours national de l’assureur Aviva, qui souhaite soutenir le développement de l’innovation locale, vient de rendre publics les 200 finalistes de sa 2e édition. Parmi eux, 17 projets sont situés dans les Hauts-de-France.

Équipements à partager est une plate-forme de location de matériels entre particuliers. La start-up amiénoise prend une commission de 15% sur chaque transaction.

La Fabrique Aviva offre des dotations financières à des projets innovants et utiles pour le territoire. Ils doivent, au choix, soutenir l’emploi, renforcer le lien social, protéger l’environnement ou agir pour une santé durable. Chaque porteur de projet peut postuler en ligne et présenter son idée. Celles qui obtiennent un maximum de votes accèdent à la finale. Les entrepreneurs sélectionnés passent ensuite devant un jury local qui désignera 44 gagnants qui se verront attribuer des enveloppes allant de 5 000 à 10 000 euros. Ces instances sélectionneront également 12 projets qui seront présentés devant un jury national fin juin. Celui-ci sera chargé de leur attribuer des prix pouvant aller de 25 000 à 50 000 euros. Les finalistes non primés, recevront, eux, une dotation de 2 000 euros.

Escape Forest

Axelle et Victor Zandvliet, respectivement 33 et 31 ans, ont décidé de participer à ce concours qui correspondait à leurs valeurs, à leurs envies d’innovation et de dynamisation du territoire. La sœur et le frère, installés dans l’Oise, font partie des finalistes issus des Hauts-de-France avec leur projet Escape Forest. « C’est un grand jeu d’aventure en forêt, quelque chose de très scénarisé qui doit durer 24 heures », explique Axelle Zandvliet.

En plus d’Escape Forest, Axelle et Victor Zandvliet ont imaginé Cocoon Forest, des logements insolites dans les arbres.

Après une étude de marché, les deux entrepreneurs ont imaginé ce concept inédit. « Nous visons d’abord un public de particuliers, avec un cœur de cible chez les trentenaires. Nous ne sommes pas dans de la survie, mais dans la cohésion d’équipe et dans le dépassement de soi », complète-t-elle. En 24 heures, une ou plusieurs équipes de quatre à huit personnes devront trouver la sortie de la forêt depuis leur camp de base composé de tentes accrochées aux arbres. Après avoir lancé une opération de crowdfunding, Axelle et Victor Zandvliet ont acquis un ancien camping naturiste boisé sur la commune de Rozoy-en-Multien. Un lieu idéal pour leur activité qu’ils lanceront officiellement pour la saison 2018.

En attendant, avec leur premier salarié, ils travaillent sur la deuxième partie du concours de La Fabrique Aviva. « J’ai commencé à étudier les questions, nous allons y répondre le plus sincèrement possible et, devant le jury, nous pourrons pleinement présenter notre projet. Nous sommes très complémentaires, mon frère et moi », sourit Axelle Zandviliet.

Équipements à partager

Mise en ligne officiellement le 29 janvier dernier, la plate-forme Équipements à partager, créée par Kevin Legault, propose aux professionnels du bâtiment de mettre en location du matériel non utilisé ou de louer ce dont ils ont besoin à proximité de leur chantier. « Les professionnels sont déjà habitués au système de location classique. Là, on leur propose de rentabiliser leur matériel. Actuellement, nous avons 425 machines sur la plateforme. Sur l’annonce figurent une photo de l’engin, un rapide descriptif, son prix de location, l’endroit où il se trouve et ses disponibilités », explique le jeune entrepreneur amiénois.

Si aujourd’hui la plate-forme connaît un premier succès dans le nord de la France, avec La Fabrique Aviva, Kevin Legault espère accélérer le développement de la start-up. « Ce concours a été un bon levier de communication pour nous et la dotation financière est intéressante : cela pourrait permettre quelques recrutements », ajoute-t-il.

Habitué à présenter son projet devant des professionnels, Kevin Legault mise sur ses premières transactions pour démontrer la viabilité de son modèle. « Il y a une vraie carte à jouer, économique, mais aussi sur le plan du lien social. Avec Équipements à partager, nous mettons en relation des entreprises qui ne se seraient pas forcément rencontrées autrement », dit-t-il encore. L’entrepreneur prépare une levée de fonds pour 2018.