La Région Hauts-de-France renforce son soutien aux communes

La Région Hauts-de-France adopte une nouvelle politique, pour soutenir le développement des communes du territoire. Avec une enveloppe de 300 millions de crédit sur la durée du mandat, soit 60 millions par an pour soutenir les projets des collectivités locales.

Renforcer le soutien aux territoires les plus vulnérables, comme la Sambre-Avesnois, figure parmi les axes de développement. © graphlight
Renforcer le soutien aux territoires les plus vulnérables, comme la Sambre-Avesnois, figure parmi les axes de développement. © graphlight

Les 3 789 communes des Hauts-de-France (dont 3 249 comptent moins de 2 000 habitants), structurées en 92 intercommunalités sont au cœur des priorités de la Région, qui souhaite poursuivre et renouveler la dynamique lancée il y a six ans avec la Politique d’aménagement et d’équilibre des territoires (Pradet), «en mobilisant des moyens financiers de même ampleur pour aider les territoires, tout en permettant à l’ensemble des communes, y compris les plus éloignées des grands pôles d’attractivité et les moins peuplées, de pouvoir plus facilement et simplement bénéficier d’un soutien régional».

Cette nouvelle politique régionale, baptisée Aides aux communes et aux territoires (ACTes) a été élaborée en tirant les enseignements du bilan du Pradet et suite à des réunions de concertation et de dialogue menées avec les territoires. L’ACTes «vise à la fois à impulser une politique renouvelée en matière d’aménagement territorial et à préserver les dynamiques déjà existantes, génératrices de projets qui s’inscrivent dans les nouvelles priorités régionales».

Cinq grands axes de développement ont été définis :

  • Apporter au plus grand nombre de communes un soutien régional.
  • Accompagner les projets locaux d’aménagement correspondant à l’objectif de développement régional et à l’ambition de rev3.
  • Simplifier et fluidifier les procédures d’appels à projets pour les communes, qui auront désormais lieu en deux vagues chaque année.
  • Renforcer le soutien aux territoires les plus vulnérables (comme le bassin minier, la Thiérache ou la Sambre-Avesnois).
  • Mobilier d’importants moyens, équivalents à ceux du précédent mandat.

Des axes qui se traduiront concrètement par la mobilisation de fonds et le renouvellement du dispositif de redynamisation des centres-villes et centres-bourgs.