L’activité immobilière reprend doucement en Hauts-de-France

Le bureau de la FNAIM Picardie – Pas-de-Calais : les deux antennes travaillent ensemble depuis 2016.
Le bureau de la FNAIM Picardie – Pas-de-Calais : les deux antennes travaillent ensemble depuis 2016.

La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) Picardie – Pas-de-Calais a tenu son assemblée générale le 20 juin, au château de Fillerval, à Thury-sous-Clermont. Elle deviendra FNAIM Hauts-de-France en 2018 et entend porter la voix des professionnels de la grande région.

Le bureau de la FNAIM Picardie – Pas-de-Calais : les deux antennes travaillent ensemble depuis 2016.

Premier patrimoine des Français, premier poste de dépenses mensuelles et premier choix d’investissement, l’immobilier et le logement sont les sujets majeurs qui préoccupent les Français. Cependant, l’immobilier reste fluctuant : sur le marché, les prix sont fixés librement et varient selon la conjoncture économique ou politique, rendant l’activité complexe pour les professionnels.

C’est dans cette optique que la Fédération nationale de l’immobilier, plus connue sous l’appellation FNAIM, intervient. Cette union de syndicats professionnels de l’immobilier aide au quotidien les syndics de propriété, les administrateurs de biens ou encore les agents immobiliers, région par région. « La FNAIM intervient dans la formation, le juridique et toutes les actualités de la profession, explique Guillaume Maupin, président de la chambre Picardie – Pas-de-Calais. Nous sommes là pour accompagner les professionnels dans les décrets incessants qui tombent souvent, nous obligeant à nous former sur l’actualité juridique. »

Du côté de la Picardie, la FNAIM a connu quelques changements : en 2016, elle a fusionné avec la chambre du Pas-de-Calais. Et en 2018, la chambre Picardie – Pas-de-Calais et la chambre FNAIM Nord s’associeront pour former la chambre FNAIM Hauts-de-France. « La future Chambre régionale sera là pour représenter notre voix au gouvernement et se chargera du marketing et de la communication », confie le président.

Un bilan 2016 positif

En France, l’année 2016 a vu se confirmer la reprise amorcée l’année précédente : dans les tous les secteurs de l’immobilier, l’activité est à la hausse, préfigurant une évolution dans les prochains mois. La hausse de l’activité touche également tous les segments du marché des logements neufs : les ventes des promoteurs, portées notamment par la demande des investisseurs, progressent fortement (+17%), de même que les ventes de maisons individuelles (+18%). Le contexte économique incite à un optimisme modéré pour 2017 : les taux d’intérêt restent très bas (moins de 2%), le moral des ménages s’améliore et une baisse du chômage semble s’esquisser. Les prévisionnistes tablent sur une légère accélération de la croissance. Cette tendance s’inscrit également en région. En 2016, la FNAIM a enregistré une hausse de 15,6% des ventes et elle constate un marché équilibré pour 2017. « Les délais de vente ont également raccourci. En moyenne, un bien est vendu entre 30 à 40 jours si le prix est juste. Car, si l’estimation est mauvaise, le bien aura du mal à être vendu », note Guillaume Maupin.

C’est pour cela aussi que la FNAIM existe : former les professionnels. « La formation est garante de notre professionnalisme et de l’avenir de notre profession », assure un membre du bureau de la FNAIM. Aujourd’hui, ils sont 180 et demain, avec la chambre Nord, ils seront 360. « Le but est d’avoir le maximum de professionnels de l’immobilier adhérents pour leur donner toutes les clés du métier », souligne le président.