Lancement de la Filière traitements de surface Hauts-de-France

Le 15 mars avait lieu le lancement de la Filière traitements de surfaces Hauts-de-France. Une centaine de personnes avaient fait le déplacement pour découvrir ce nouveau groupement. Entretien avec son président, Frédéric Flajolet.

Le président Frédéric Flajolet (deuxième en partant de la droite), accompagné de chefs d’entreprise et de Didier Leroy, vice-président exécutif chez Toyota, invité pour le lancement. ©Aletheia Press/ L. Péron
Le président Frédéric Flajolet (deuxième en partant de la droite), accompagné de chefs d’entreprise et de Didier Leroy, vice-président exécutif chez Toyota, invité pour le lancement. ©Aletheia Press/ L. Péron

Picardie La Gazette : Comment vous est venue l’idée de créer l'association Filière traitements de surfaces Hauts-de-France ?

Frédéric Flajolet : Cette association est née d’un constat. Dans les Hauts-de-France, la centaine d’entreprises du secteur du traitement de surface est confrontée aux mêmes problématiques : l'absence de visibilité, une concurrence internationale de plus en plus pressante, un manque d’attractivité de nos métiers, et ce, dès la formation…

Et pourtant aucun organisme n’a jamais été créé pour faire front commun ou s’entraider. Alors, le but de la Filière traitements de surfaces Hauts-de-France que nous lançons, c’est de rassembler les entreprises du secteur qui le souhaitent pour créer des synergies et promouvoir nos métiers, nos savoir-faire.

Qui peut adhérer à la Filière traitements de surfaces Hauts-de-France ?

Au sein de l’association, nous avons décidé d’organiser plusieurs collèges autour du secteur du traitement de surfaces. Peuvent donc adhérer les fabricants de matériels et produits, les entreprises applicatrices de solutions, les distributeurs de matériels et produits, ainsi que les organismes de conseil et de formation.

Quels sont vos objectifs en tant que président de l’association ?

Au travers de la Filière, nous souhaitons favoriser et accompagner les démarches de groupement d’entreprises et d’alliances ; mettre en lien les industriels, prestataires de services et donneurs d’ordres ; faciliter l’accès aux marchés nationaux et internationaux ; structurer une assistance à la recherche, au développement et à l’innovation ; valoriser les formations du secteur et attirer une main-d’œuvre qualifiée.

Pour être plus précis, nous voulons améliorer l’image de notre métier, mutualiser nos bonnes pratiques, être identifié comme des acteurs de rang 1 et non plus des sous-traitants et, enfin, montrer tout ce que nous savons faire ensemble afin d’attirer de nouveaux marchés.

Plus concrètement, comment est-il possible d’atteindre l’ensemble des objectifs que se fixent les membres de l’association ? Quelles seront vos actions ?

Nous avons déjà mené plusieurs actions. Nous avons, par exemple, participé à des salons professionnels afin de présenter nos métiers qui sont souvent méconnus et ainsi attirer de nouveaux clients, de nouveaux marchés. Ensuite, nous allons organiser des journées techniques. C’est-à-dire qu’une entreprise adhérente de l’association ouvrira ses portes le temps d’une journée pour présenter son activité aux autres membres qui pourront ensuite la conseiller auprès de leurs clients ou créer des partenariats.

Enfin, nous souhaitons, à long terme, sensibiliser les publics jeunes pour attirer dans nos métiers, en créant par exemple des parcours de formation. Un exemple tout bête : en peinture aujourd’hui, il existe deux types de formation, peintre carrossier et peintre en bâtiment. Pourquoi ne pas créer une troisième formation spécialisée sur une autre surface ?

S’il fallait résumer la Filière traitements de surfaces Hauts-de-France en quelques mots, que diriez-vous ?

Je résumerai cela en deux points : promouvoir le métier et faire du business ensemble.