Le Canal Seine-Nord : un gisement de sujets d’études pour UniLaSalle

Le 26 janvier, l’institut polytechnique d’UniLaSalle et la société du Canal Seine Nord Europe ont officialisé leur partenariat, faisant du chantier un support pédagogique à ciel ouvert.

Philippe Choquet, directeur d’UniLaSalle et Jérôme Dézobry, président du directoire de la société du Canal Seine Nord Europe officialisent leur partenariat. (© Aletheia Press / B.Delabre)
Philippe Choquet, directeur d’UniLaSalle et Jérôme Dézobry, président du directoire de la société du Canal Seine Nord Europe officialisent leur partenariat. (© Aletheia Press / B.Delabre)

« On régularise ici un mariage de longue date… » Jérôme Dézobry, président du directoire de la société du Canal Seine Nord Europe (SCSNE) est venu détendu ce 26 janvier dans les locaux d’UniLaSalle à Beauvais. S’il est là, c’est en effet pour officialiser, par une convention, un partenariat engagé de longue date. « Dès 2017, le conseil de surveillance nous a encouragés à nouer des partenariats avec les établissements d’enseignement supérieur », poursuit Jérôme Dézobry.

Approche géotechnique

« Nous avons tout de suite vu l’intérêt de ce chantier du canal Seine Nord pour nos étudiants, notamment en géologie », ajoute Jean-David Vernhes, professeur de géosciences à UniLaSalle. « Dès qu’il y a un trou, les géologues arrivent, sourit Philippe Choquet, le directeur de l’école. Et là, le trou est remarquable ! »

Dès le lancement du projet, des étudiants d’UniLaSalle ont été mobilisés aux côtés de la SCSNE, via des projets de groupes encadrés par l’équipe d’enseignants-chercheurs. Au total, ils sont déjà 170 à s’être penchés sur les aspects géotechniques du chantier. « La totalité des 107 km du canal ont, à un moment ou un autre, fait l’objet d’un travail de nos élèves », résume Jean-David Vernhes. La signature de cette convention va conforter cet état de fait.

Opportunité d’études et de stages

« Jusqu’à maintenant, ce sont surtout les aspects géotechniques sur lesquels nos étudiants ont travaillé, explique le professeur de géosciences. Mais ce n’est qu’un quart de nos élèves. Il y a encore beaucoup de marges de manœuvre dans ce que l’on peut déployer. » Agriculture, aménagement du territoire, sociologie, énergie... le terrain de jeu est vaste et devrait offrir des opportunités de travail d’étude, mais aussi de stages aux étudiants.

« On aime la pédagogie de l’exemplarité, défend Philippe Choquet. C’est pour cela que c’est important que l’on s’engage dans de tels projets. En termes d’infrastructures et d’ingénierie ce projet va porter haut la capacité d’innovation de notre territoire. » Un gisement de données et de sujets d’études...